Election du P/APW : Une femme présidente ? Une femme candidate à la présidence de l'APW. Pourquoi pas ? Prévues pour aujourd'hui, les élections pour la présidence de l'APW risque de comporter sur la listes des candidats une prétendante à ce poste, particulièrement convoité. Il s'agit de Mme Ratiba Ayad, du RND, qui espère bien bénéficier de la confiance de ses pairs pour diriger les travaux des futures sessions. Elle a commencé son initiation à la politique à l'université, dans le comité de soutien à Zeroual, en tant que représentante des étudiants. Au même titre que nombre de militants de sa génération, elle peut se vanter aujourd'hui d'avoir activé à une période où il était très difficile et très risqué de s'afficher politiquement. Lors de son précédent mandat (1997/2002), elle était le plus jeune membre de l'APW d'Oran, une expérience qu'elle a renouvelé après s'être présentée aux premières législatives sous le règne de M. Abdelaziz Bouteflika. Candidate malheureuse aux législatives 2007, pour s'être retirée de la liste de son parti, elle revient aujourd'hui plus ferme que jamais à ne pas baisser les bras. APC : Nouveaux remous au FLN Sans doute en prévision des élections locales de septembre prochain, le contrôle de la mairie d'Oran suscite déjà des remous au sein du FLN, parti majoritaire. Hier, ne réunion des élus a été tenue dans la discrétion. Théoriquement, il s'agit de préparer une assemblée extraordinaire devant se tenir aujourd'hui mais quelques militants du FLN ont bien avancé l'idée d'un retrait de confiance, une tentative qui n'est pas la première du genre et l'actuel maire a toujours eu le dernier mot. On reproche toujours au P/APC de marginaliser les élus au détriment des directeurs exécutifs. Motus et bouche cousue, pour nombre d'élus des autres formations que le FLN, contactés par nos soins. « Nous avons conseillé à nos élus de ne pas s'immiscer dans ces manœuvres », atteste un cadre du RND. On apprend par ailleurs que trois listes de candidatures FLN pour les élections prochaines seraient en phase d'être préparées par Hamou Bachir, Bekadja et le maire lui-même. Quoiqu'il en soit, beaucoup de choses vont être déballées lors de ce conclave unique en son genre. Accident de la route Décès d'un chef de sûretéLe chef de la sûreté urbaine de la cité Ahmed Zabana d'Arzew, M. Boufaden Houari, âgé de 43 ans, a rendu l'âme, lundi dernier, au environs de 19 heure, suite à un grave accident de circulation. Selon des sources sécuritaires, l'accident a eu lieu du côté du centre de distribution d'électricité d'Arzew, situé à environ 500 mètres de l'entrée de l'agglomération. D'après nos sources, une alerte a été donnée faisant état de la découverte de la dépouille d'un malade mental à l'endroit cité. La victime, en compagnie de deux autres officiers de police, s'est dépêchée sur les lieux pour inspection. A mi-chemin, le chef de Sûreté a été surpris par un motocycliste qui roulait au sens inverse. Essayant d'éviter un éventuel drame, le véhicule a dérapé en faisant plusieurs tonneaux. CEM Nedjma : Les surveillants demandent l'annulation de l'examen du BEM Les instituteurs qui assuraient la surveillance des examens du BEM au niveau du CEM Nedjma 2 dénoncent le fait que, dès le 1er jour de l‘examen, ils ont été menacés par des élèves armés de couteaux. « Certains instituteurs ont pleuré alors que les élèves gesticulaient, sortaient leurs cahiers pour copier et même allumaient des cigarettes », diront les surveillants avant d'ajouter que « l'examen doit être annulé ». Se situant aux limbes de la zone industrielle d'El Kerma, le CEM Nedjma 2 est devenu, selon eux, l'antre des petits délinquants. Les instituteurs qui assuraient la surveillance des épreuves révèleront dans leur lettre qui a été adressée dans l'après midi d'hier au directeur de l'Education, par le biais de la section syndicale UGTA de l'enseignement, que « certains élèves ont été, semble-t-il, sous l'effet de psychotropes ou autres drogues. Leur comportement était aux antipodes d'un élève qui venait passer son examen. » Et d'ajouter : « Nous soulignons que 25 professeurs qui étaient initialement convoqués pour assurer la surveillance des épreuves du BEM se sont désistés. »