La direction des Affaires Sociales a relancé les activités de la commission chargée du contrôle des crèches et jardins d'enfants au niveau d'Oran qui compte, selon nos informations, 300 crèches qui s'apprêtent à ouvrir leurs portes en octobre prochain. Cette rentrée sera marquée par l'entrée en activité de 27 nouvelles crèches. Selon les premières constations sur le terrain de la commission chargée du contrôle des crèches, il est fait état qu'un bon nombre de crèches accueillent les enfants dans des espaces qui ne répondent pas aux normes, notamment en matière d'hygiène, emploient un personnel non qualifié, manquent d'outils pédagogiques et pour d'autres, il s'est avéré qu'elles activaient illégalement. Suite à ce constat, des procès verbaux d'infraction ont été établis et 40 mises en demeures ont été adressées aux établissements défaillants. Selon les mêmes sources, 9 autres crèches entreront en activité dans les tous prochains jours. Qui contrôle les crèches? Que ce soit à Tiaret, Mascara, Mostaganem, Relizane ou partout en Algérie, les structures d'accueil de la petite enfance sont livrées à l'anarchie et à l'incompétence du personnel. En un mot, l'Etat est démissionnaire au grand dam des parents qui ne savent plus à qui confier leurs petits enfants. À Mascara, elles sont nombreuses, les personnes qui ont eu le feu vert pour ouvrir des garderies et des crèches. Censée accueillir, dans des conditions dignes et respectables, des enfants en bas âge, l'écrasante majorité de ces établissements est loin de répondre aux normes. À Tiaret, les crèches qui exercent légalement subissent une concurrence déloyale. Le contrôle reste faible pour ne pas dire qu'il obéit à une sorte de deux poids deux mesures.