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«Je suis très heureux de développer l'amitié algéro-française»
Jean-Jacques Beucler. Directeur de l'Institut français d'Alger
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2015

Jean-Jacques Beucler est le directeur de l'Institut Français d'Alger depuis une année. Anciennement directeur des Instituts français de Casablanca (Maroc) et Madrid ( Espagne), il a occupé d'importants postes comme celui de délégué général de l'Alliance française au Mexique et conseiller de Coopération et d'action culturelle à l'ambassade de France à Sarajevo.
Sous quels auspices se présente la rentrée à l'Institut français ?
Cela se présente bien. D'abord, durant les mois de juillet et août, on a reçu beaucoup de jeunes pour des cours de français que nous avions organisé pendant l'été. Donc, on n'a pas fermé du tout. Cela s'est bien passé dans les centres d'Alger et Hydra.
La rentrée culturelle…
C'est une rentrée culturelle très riche dans ce qu'on a prévu. On a mis l'accent sur plusieurs choses. D'abord, sur le débat d'idées, avec une première rencontre qui pour nous est très importante, le 19 septembre, avec les chroniqueurs et auteurs Chawki Amari et Kamel Daoud, portant sur les limites de la liberté dans l'écriture. Nous sommes très heureux de les recevoir à l'Institut français.
De front, on commence par deux ateliers de formation-théâtre et création. Le premier porte sur l'écrivain Jean Genet et un projet de Cédric Gourmelon sur les paravents qui sera monté par des comédiens marocains, algériens et tunisiens.
Cela nous tient trop à cœur parce que c'est une première montrant des acteurs du Maghreb évoluant dans un tel projet. Le second atelier, qui est tout aussi important, sera dédié à la culture urbaine du hip-hop, à l'issue duquel on présentera un spectacle animé par le chorégraphe Hamid El Kabouss.
Et ce, en direction des jeunes et des acteurs plus confirmés pour le projet «Jean Genet». Et puis, un autre moment fort. La participation de l'Orchestre Lamoureux à la 7e édition du Festival culturel international de musique symphonique.
Il y aura une trentaine de musiciens par rapport à la formation initiale de 80 instrumentistes, et ce, pour des contingences de logistique. C'est déjà quelque chose d'important. Il y aura des échanges avec l'Orchestre symphonique national (OSN) et la direction avec Abdelkader Bouazara. Un vrai projet de coopération.
Sous le signe de l'amitié et la fraternité…
Ce qui me fait plaisir, c'est que nous travaillons de plus en plus la main dans la main avec les autorités algériennes. Par exemple, nous avons célébré la fête de la musique avec la collaboration de l'APC d'Alger-centre. Nous sommes en train de voir comment délocaliser nos spectacles dans d'autres salles. C'est très important de faire des choses intra et extra-muros.
Vous accompagnez un événement écologique, la COP 21…
Un grand moment très important pour nous, la COP 21 qui va avoir lieu à Paris au mois de décembre. C'est-à-dire la réunion sur le climat (la France accueillera et présidera la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques du 30 novembre au 11 décembre 2015). Et dans le cadre de la COP 21, on a prévu une douzaine d'actions locales, ici à Alger.
Du théâtre autour de la préservation de la nature et du climat, deux grandes expositions sur les murs extérieurs de l'Institut qui ont subi un ravalement et une communication donnée par Jean- Christophe Victor portant sur l'état du monde : les paramètres de changements à l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene et aux Institut français d'Alger, Annaba, Constantine, Tlemcen et Oran.
L'Institut français est pluridisciplinaire et complémentaire dans sa vision …
Tout à fait, ce qui nous importe, c'est la diversité des propositions pour le public. Et en même temps, il faut qu'il y ait une participation des uns et des autres. Une expression de la coopération franco-algérienne ou algéro-française. Et que l'on voit que c'est un programme qui est pensé pour avoir le maximum d'échanges. La France accueillera et présidera la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
L'Institut français d'Alger est classé parmi les premiers dans le monde...
L'Institut français d'Alger est un dispositif très important. Je crois qu'il est classé n°3 en puissance de feu au niveau mondial. Cela est très important pour nous de maintenir la coopération à ce niveau-là. Et dans cet ensemble de l'IF Algérie, l'Institut d'Alger représente 50%.
Plus de 11 millions d'Algériens ont aujourd'hui le français en partage…
La preuve, on l'a. Si je prends, rien que pour Alger, le nombre de passations d'examens de français, il est de 15 000 par an. Donc, on a
15 000 personnes passant des tests de connaissance de la langue française, où il faut avoir forcément un niveau pour répondre aux questions. Oui, je pense qu'on est sur une belle période. Et on est très heureux de pouvoir développer cette amitié.
Il y a une vie au sein de l'Institut français. C'est très fréquenté…
Oui, c'est vrai ! C'est très vivant. J'ai été étonné. Je suis revenu de vacances le 16 août. Et quand j'ai repris mon service, je me suis aperçu qu'également au mois d'août des gens passaient à l'Institut. On a enregistré 1000 inscrits et 500 personnes qui prenaient des cours en juillet et août. C'est vrai que c'est un véritable lieu d'échange.
On a un public très divers et surtout nombreux. Je suis impressionné à chaque fois par le nombre de personnes qui viennent partager avec nous ces instants de coopération culturelle. Un profil allant des enfants aux anciens en passant par les étudiants. Un public pour la littérature, la musique, les débats…
Et le cinéma aussi…
Là, nous avons une bonne nouvelle pour les cinéphiles. A partir de novembre 2015, l'Institut français d'Alger sera doté du système DCP (Digital Cinema Package) qui est l'équivalent en cinéma numérique de la copie de projection argentique (qui se présente sous forme de bobines de film argentique 35 mm.). Une excellente nouvelle.
Car le public va bénéficier de projections de films de très haute qualité. Autre bonne nouvelle, nous sommes en train de procéder à des travaux de réfection de la cafétéria. Un espace de convivialité. Cela sera un compromis entre une cafétéria et une bibliothèque.


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