Revenant d'une visite qu'il a rendue à sa fille résidant à Rass El Miad et faisant fi de l'avis des badauds qui le dissuadaient de traverser l'oued Djeddi en crue, Hadj Ammar, un septuagénaire de Sidi Khaled, s'aidant de sa canne, pénétra dans le lit de l'oued, l'eau boueuse lui arrivant à mi-mollet. Alors qu'il avait fait le plus gros de la distance qui le séparait de l'autre berge, il fit un faux pas et disparut, disent des témoins oculaires « certainement dans une de ces excavations creusées dans le sable par les camionneurs pilleurs de sable d'oueds ». Les recherches effectuées aussitôt par de jeunes volontaires puis par les éléments de la Protection civile n'ont donné aucun résultat. La semaine précédente déjà, a-ton appris, l'oued Djeddi a fait une victime, en l'occurrence, un enfant âgé de 5 ans qui jouait dans l'eau à quelques mètres de la berge.