A quelques jours de l'Aïd El Kebir, les prix des fruits et légumes connaissent une hausse considérable. Les consommateurs assistent médusés à la chute libre de leur pouvoir d'achat. Le prix du tubercule des pauvres (la pomme de terre) a subitement grimpé à 50 DA le kilo. La carotte, la courgette et les haricots verts sont inaccessibles puisqu'ils sont affichés respectivement à 90,160 et 180 DA le kilo. L'aubergine et le chou-fleur sont proposés à 60 et 80 DA. L'oignon est à 45 DA. L'ail a atteint le prix de 500 DA le kilo. La laitue est fixée à 100 DA. Le poivron à 100 DA et les piments à 80 DA. Concernant les fruits, la tendance est également à la hausse. Le melon est à 70 DA et la pastèque à 35 DA. Le raisin de bonne qualité est à 180 DA, les pommes à 250 DA, les poires à 180 DA et les bananes à 170 DA. «Les prix vont sûrement augmenter davantage ces prochains jours», craint un citoyen que nous avons rencontré à Boghni. Concernant les viandes, la cherté est toujours de mise. Le poulet évidé est à 400 DA le kilo. La viande avec os est à 950 DA et le bifteck à 1500 DA. Pour ce qui est du mouton de l'Aïd, les familles s'apprêtent à célébrer la fête sans rituel du sacrifice, car le prix du moindre agneau est hors de portée. Un mouton de quelques kilos est vendu à plus de 60 000DA.