Des résidents de la cité des «200 logements», située sur l'une des principales artères de la ville de Sidi Bel Abbès, ont lancé, une fois de plus, un cri de détresse sur la dégradation continue de leurs habitations. Pour se faire entendre, ils ont investi la rue où ils ont exprimé leur vive inquiétude quant à la vétusté de leurs immeubles qui datent de l'ère coloniale. Lassés par cette situation qu'ils qualifient «d'insoutenable», les habitants de cette cité ont renouvelé leur appel pour un relogement pressant qui, plaident-ils, leur évitera les éventuels risques auxquels ils sont exposés, ainsi que leurs familles, depuis de longues années déjà (Fragilité des murs, fissures, menace d'effondrement, etc.). Visiblement tranquillisés par les autorités locales qui se sont rendues aussitôt sur les lieux, les protestataires ont mis fin à leur mouvement dans l'espoir d'une prise en charge de leur revendication.