- Yémen Les attaques revendiquées par le groupe Etat islamique (EI) contre le gouvernement yéménite illustrent la montée en puissance du réseau terroriste et compliquent encore plus la tâche de l'Arabie Saoudite et de ses alliés, selon des experts. L'EI a provoqué la surprise en signant ses premières attaques meurtrières mardi à Aden, chasse gardée d'Al-Qaïda, et en ciblant pour la première fois le gouvernement et des troupes de la coalition anti-rebelles sous commandement saoudien. Le groupe, très actif en Syrie et en Irak, a ainsi franchi une étape significative dans ses opérations au Yémen, où l'Arabie, déjà empêtrée dans un conflit, se retrouve face à un nouvel ennemi. - Syrie La Russie s'est dite prête hier à établir des contacts avec l'Armée syrienne libre (ALS), principal groupe armé modéré en Syrie, afin de coordonner les efforts de lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et tenter de trouver une issue politique au conflit. Moscou est prêt à «établir des contacts avec les dirigeants de cette structure dans le but de discuter de la possibilité de son implication dans le travail de mise en place d'un processus de règlement politique de la crise syrienne, via des pourparlers entre le gouvernement et l'opposition patriotique», a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères. - Afghanistan Médecins sans frontières (MSF) a réclamé hier une enquête internationale sur le bombardement américain de son hôpital de Kunduz, fatal à 22 personnes, malgré l'admission d'une frappe «par erreur» et ne respectant pas les règles d'engagement par le commandant de l'OTAN en Afghanistan. Trois enquêtes, une américaine, une afghane et une de l'OTAN, ont déjà été diligentées sur cette affaire, mais MSF, qui s'est empressée d'accoler le vocable de «crime de guerre» à la tragédie, a soutenu hier «ne pas faire confiance à une enquête militaire interne». - Ukraine Le président ukrainien Petro Porochenko a salué hier une «véritable trêve» qui s'est installée dans l'Est séparatiste prorusse en proie à un conflit depuis 18 mois tout en soulignant que la guerre n'était «pas finie». «Nous assistons à une accalmie totale en cette première semaine d'octobre. Pas un seul coup de feu (...) Ce n'est plus un cessez-le-feu c'est une véritable trêve», a déclaré le président lors d'un discours à l'Institut militaire de Kiev. Il a toutefois souligné que la guerre n'était «pas finie pour autant». Le conflit dans l'Est séparatiste prorusse a fait plus de 8 000 morts depuis avril 2014.