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Boufarik : Onze milliards pour la restauration de l'APC !
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Publié dans El Watan le 12 - 10 - 2015

La restauration de l'une des premières mairies d'Algérie pose problème ! Construite en 1874, la restauration de l'actuelle APC de Boufarik a coûté onze milliards de centimes.
Un montant jugé excessif par plus d'un, d'autant que l'entreprise chargée des travaux n'a pas de références reconnues dans le domaine de la restauration des bâtiments. Selon des documents en notre possession, l'APC de Boufarik a consacré initialement 9,5 milliards de centimes pour les besoins de l'opération, avant d'établir un avenant au mois de juin 2014 pour rajouter environ deux milliards de centimes.
Les travaux de restauration durent depuis trois ans et leur achèvement total est prévu début 2016. Quant à l'équipement du siège rénové de cette APC, la somme d'un milliard de centimes a été réservée.
En plus, huit millions de dinars sont consacrés à la construction d'un mur en fer forgé entourant le siège de l'APC. Des rumeurs font même état de la facturation du plâtre à 12 200 DA le mètre carré, alors que son prix réel, d'après des sources, ne dépasserait pas les 3000 DA le mètre carré. L'une des plus anciennes mairies d'Algérie mérite-t-elle une somme pareille pour sa reconstruction, ou s'agit-t-il d'une exagération en ces temps de disette ? Pour Kamel Rédha Ibrahim Othmani, président de la commune de Boufarik, une APC est le prestige de l'Etat et demeure sa première façade dans la proximité, elle doit donc être bien entretenue, quitte à lui consacrer des sommes importantes.
«Le prestige de l'Etat n'a pas de prix. En plus, il s'agit là d'une bâtisse d'une valeur historique puisqu'elle est très ancienne à l'architecture particulière», se défend le P/APC. Et d'ajouter : «Je reconnais qu'avec la somme consacrée à la restauration de notre mairie, on pouvait construire carrément une autre. La bâtisse est surtout un repère pour les Boufarikois.
Elle a commencé à connaître des dégradations lors des événements d'Octobre 1988. Les infiltrations d'eau à l'intérieur des murs l'ont sérieusement fragilisée. Bref, ce patrimoine de la ville des Oranges mourrait à petit feu et constituait surtout un danger pour les employés. Si on ne l'avait pas restaurée, les mauvaises langues diraient qu'on a failli à notre mission quant à la sauvegarde du patrimoine de notre ville. Restaurée actuellement, les mêmes langues se disent contre et cherchent la petite bête pour créer la zizanie.» Construite avec de la pierre, la restauration de l'APC de Boufarik nécessite un savoir-faire avéré dans ce domaine.
«On a mené un énorme travail de confortement et de traitement de la pierre, comme on a utilisé des matériaux nobles, car comme je l'ai dit, il s'agit là du prestige de l'Etat. Il nous reste juste les travaux de finition. Une chose est sûre, tout s'est passé en suivant la réglementation quant au code des marchés», conclut le P/APC. Il serait toutefois regrettable de voir l'absence d'institutions publiques, spécialisées dans la rénovation, pour le suivi de ce genre d'opérations délicates et l'évaluation de son vrai coût…


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