Le dossier de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) n'est pas clos. En effet, la Fédération internationale (IAAF), que préside le Sénégalais Lamine Diack, a manifesté son désaccord avec le procédé utilisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour suspendre le président de la Fédération algérienne, Toufik Chaouche-Teyara, ainsi que le bureau fédéral, élus par l'assemblée générale de la fédération. Dans un courrier transmis à la FAA, l'IAAF a souligné son refus de cautionner le « limogeage » de Chaouche-Teyara, mettant en exergue les « moyens légaux » dont disposaient les auteurs du limogeage pour changer la direction de la fédération. L'instance internationale regrette que « les interessés, le président et les membres du bureau fédéral, n'aient pas été auditionnés avant de prononcer la sanction », comme il est d'usage à travers le monde. Selon une source proche du dossier de la Fédération d'athlétisme, l'IAAF a été destinataire de nombreuses correspondances, envoyées d'Alger, dont le contenu est une suite de virulentes critiques de l'action de celui qui se considère toujours comme le président de la FAA, c'est-à-dire Chaouche-Teyara Toufik. La réaction de l'IAAF va fausser beaucoup de calculs d'autant plus que sa mise en garde est sérieuse. Elle menace de suspendre les athlètes et dirigeants algériens de toutes compétitions internationales, réunions et congrès des instances de la discipline. Après l'annonce de la réaction de l'IAAF, le président de la FAA, Toufik Chaouche-Teyara a convoqué une réunion du bureau fédéral.