Combien de titres avez-vous exposé cette année au Salon international du livre ? Nous avons exposé et mis en vente 1245 titres dans toutes les spécialités, dont 48% sont en langue arabe et 52% en langue française. Ce sont surtout les étudiants en médecine et en sciences exactes qui viennent, en quête de livres universitaires. Nous avons produit, cette année, 1980 nouveaux titres et nous en avons réimprimé une centaine. L'édition des livres se fait-elle en fonction de la demande des étudiants ? Oui, évidemment. Nous travaillons en fonction des besoins des étudiants. L'OPU ne peut éditer de livres que si le besoin se fait sentir. D'autant que les livres édités par l'OPU sont des ouvrages rédigés par des enseignants universitaires algériens. Nous essayons d'être toujours proches des étudiants afin de combler leur demande en matière de publications universitaires. C'est pourquoi l'OPU a ouvert de nouveaux points de vente dans plusieurs wilayas, dont Ilizi et d'autres régions du Sud. Nous avons constaté que les enseignants qui écrivent se font rares... Je ne peux pas dire que les enseignants n'écrivent plus ou se font rares. Mais ce dont je suis sûr, c'est que certains d'entre eux optent pour des maisons d'éditions autres que l'OPU. Qu'en est-il de l'édition d‘un dictionnaire médical ? L'OPU n'est malheureusement pas arrivé à le finaliser. Nous avons plutôt édité le dictionnaire arabe-français.