«L'absence de transport médicalisé constitue un véritable point noir du dispositif de prise en charge thérapeutique des malades et des blessés en situation pressante», a indiqué, lors d'une conférence de presse, le professeur Habib Meghraoui, responsable du service des urgences médico-chirurgicales (UMC) du centre hospitalo-universitaire Abdelkader Hassani de Sidi Bel Abbès. Plaidant résolument pour une dotation en ambulances médicalisées, l'interlocuteur a fait remarquer que celles-ci constituent indéniablement un maillon vital de la chaîne des prestations médicales qui, tiendra-t-il à souligner, doivent impérativement être entamées dès les premiers instants de la phase d'évacuation des patients (premiers soins intensifs, réanimation, etc.). Abordant le bilan d'activités des dix premiers mois de l'année 2015, Habib Meghraoui dira que le service des urgences médico-chirurgicales a eu à prendre en charge 1.334 interventions chirurgicales (neurochirurgie, chirurgie infantile, etc.) et 2.791 hospitalisations. S'agissant du personnel d'encadrement médical exerçant au service des U.M.C, le responsable fera état de 8 chirurgiens, 18 médecins généralistes, 6 médecins réanimateurs ainsi qu'une quinzaine de médecins-résidents. Il est utile de signaler que le flux des malades et des blessés admis quotidiennement au service des urgences médico-chirurgicales du CHU de Sidi Bel Abbès oscille entre 300 et 400 personnes.