Les cours du pétrole perdaient du terrain, hier, en cours d'échanges européens, les investisseurs restant circonspects après une série de rapports mitigés et avant la publication, jeudi, des stocks américains de brut. Vers 17h (heure algérienne) le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 47,18 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse d'un dollar par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,02 dollars à 43,19 dollars. Les cours du brent et du WTI restaient sous pression avant la publication des chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie sur les réserves de brut aux Etats-Unis, qui devaient révéler une nouvelle consolidation des stocks dans un marché déjà lesté par la surabondance de l'offre. Le gouvernement américain publiera ses chiffres officiels jeudi et non comme à son habitude le mercredi, en raison d'un jour en partie férié. Les craintes de voir une surabondance persistante de l'offre de brut inonder le marché étaient en outre alimentées par le rapport contrasté de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mardi. L'AIE, basée à Paris et liée à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a estimé dans son rapport annuel, mardi, que le marché du pétrole devrait se rééquilibrer en 2020, tout en n'excluant pas qu'il subisse une période prolongée de prix bas. La combinaison d'un excès d'offre «agressif» sur les marchés et d'un ralentissement de la demande de pétrole ont été cités dans le rapport de l'AIE comme les principales raisons empêchant un rebond majeur du pétrole.