Depuis mardi dernier se tient le salon des arts plastiques dans le hall de la maison de la culture nouar boubakeur d'oum el bouaghi, et durera toute une semaine. placé sous le signe du renouveau, le salon, qui en est à sa septième édition, regroupe trente et une wilayas, exposant 119 œuvres, réalisées par une quarantaine d'artistes peintres. les toiles vont du figuratif à l'art moderne, en passant par la calligraphie, l'abstrait, le néo-impressionnisme et la sculpture. dommage que le salon ne draine pas grand monde et pour cause, comme nous l'a signalé un peintre présent sur les lieux, l'évènement n'a pas été suffisamment médiatisé. pour un habitué des salons, en l'occurrence ridha zemmouchi, il n'y guère de nouveautés. et d'affirmer : «a l'exception de quelques nouveautés, je remarque que beaucoup de peintres sont revenus exposer les mêmes œuvres». selon ce connaisseur, le public aspire à voir de nouvelles réalisations picturales, signe de renouveau et de créativité. d'autres visiteurs déplorent l'absence d'un catalogue pour orienter aussi bien les profanes que les professionnels. ceci étant, le salon a le mérite de dégivrer quelque peu le climat de morosité qui plombe la ville en cette fin d'année. les cimaises de la maison de la culture, bien qu'alignant des peintres aux écoles différentes et aux talents disproportionnés, n'en révèlent pas moins une recherche d'authenticité et de créativité. a remarquer la présence de peintres calligraphes utilisant la peinture à l'huile au lieu et place de l'encre ou d'autres moyens. les amoureux des arts plastiques espèrent que lors des prochaines manifestations, seront mis à la disposition du public des catalogues comportant le parcours des peintres, les titres de leurs œuvres, leur participation aux autres salons et pourquoi pas leurs différentes distinctions.