Le yuan intégré au panier du FMI ? Christine Lagarde a déclaré, vendredi, que les équipes du Fonds monétaire international (FMI) proposaient d'inclure le yuan, la monnaie chinoise, dans son panier de devises et qu'elle appuierait cette proposition. «Je soutiens les conclusions» des équipes du FMI, a dit la directrice générale du Fonds dans un communiqué, soulignant néanmoins que la décision appartient au conseil d'administration du FMI qui se réunira le 30 novembre pour examiner cette proposition. Des analystes estiment que le FMI devrait, dans un premier temps, fixer à 14% environ la part du yuan dans la composition de ses «droits de tirage spéciaux» (DTS). Rebond de la demande mondiale d'or La demande mondiale d'or a connu un regain de 8% en comparaison annuelle au troisième trimestre 2015, atteignant 1120,9 tonnes. Ce rebond est largement attribué à la faiblesse des prix durant cette période, d'après le rapport périodique du World Gold Council (WGC). La tendance a été portée tant par la joaillerie que par les acheteurs de pièces et de lingots. Les banques centrales se sont montrées un peu moins gourmandes et les fonds indiciels (ETF) adossés au métal jaune ont été boudés. Sur le front de la production, la mise sur le marché de réserves a plus que compensé le recul de l'extraction minière pour afficher une croissance marginale de 1% à 1092,1 tonnes. Le WGC relève que le facteur prix, traditionnellement suivi sur les marchés asiatiques et moyen-orientaux, s'est propagé sur la période à l'Amérique du Nord et, dans une moindre mesure, à l'Europe. Le renchérissement observé mi-août, après un plus bas en cinq ans en juin à 1080,80 dollars l'once, n'a pas suffi à atténuer la demande. Le prix de l'once d'or a terminé le trimestre à 1114 dollars, alors qu'il était à 1085,90 dollars au fixing de mercredi soir. USA : Alstom accusé de corruption L'entreprise française Alstom a été condamnée à payer 772,3 millions de dollars par la justice américaine pour des faits de corruption en Indonésie, en Arabie Saoudite, en Egypte, aux Bahamas et à Taïwan, a annoncé vendredi le ministère de la Justice. Il s'agit de la plus forte amende jamais infligée dans le cadre de la loi américaine qui concerne les faits de corruption à l'étranger, a précisé le ministère dans un communiqué. Le juge Janet Bond Arterton de l'Etat du Connecticut (nord-est) a ainsi officialisé l'amende qui avait été infligée à Alstom il y a près d'un an. Le groupe français avait plaidé coupable et reconnu que certains de ses responsables et employés avaient versé des pots-de-vin dans les pays visés. Au total, Alstom a versé pour plus de 75 millions de dollars de dessous de table pour remporter des projets évalués au total à quatre milliards de dollars, selon la justice américaine. Les entités visées sont Alstom, Alstom Prom, Alstom Power et AlstomT&D ainsi que certains de leurs responsables. L'importance de l'amende reflète notamment le fait qu'Alstom a tenté de dissimuler les faits alors qu'il connaissait la loi en vigueur en raison d'une précédente affaire qui avait impliqué une filiale américaine du groupe.