Les habitants de la cité Cosider, dans la commune de Bordj El Bahri, déplorent l'état de dégradation de leur cité. En plus de l'absence d'entretien dans les espaces communs aux immeubles, ils font face au manque d'éclairage dans les allées de la cité. «A partir d'une certaine heure le soir, il devient pour nous impossible de mettre le nez dehors. L'absence de l'éclairage profite aux agresseurs et autres malfrats qui n'hésitent pas à commettre leurs forfaits à la faveur de la nuit», déplorent les habitants. Et d'ajouter : «Nous lançons un appel urgent aux responsables locaux afin qu'ils règlent ce problème, car il y va de notre sécurité et de celle de nos enfants.» En plus du manque d'éclairage, les espaces attenants aux bâtiments sont dans un état déplorable. Des excavations ponctuent les aires de stationnement, rendant le déplacement des voitures difficile. En ce début de la saison hivernale, la moindre chute de pluie aussi fugace soit-elle crée des inondations. A l'origine de cette situation, l'emplacement des avaloirs qui n'est pas adéquat. «La plupart des avaloirs se trouvent dans des endroits qui ne conviennent pas. Les eaux de pluie stagnent et forment de gigantesques mares», confient les habitants de la cité. Dans le même ordre d'idées, signalons qu'à l'entrée de la cité, un caniveau a été réalisé sur toute la longueur de la chaussée, mais il a été mal fait, si bien que les automobilistes peinent à le franchir. «Ce n'est pas un caniveau, c'est un obstacle pour les voitures !» se plaît à dire un résidant. S'agissant du problème du commerce informel, la cité Cosider est sous l'emprise des marchands qui y ont élu domicile durablement. En dépit de toutes les démarches menées par les habitants auprès des pouvoirs publics afin qu'ils règlent le problème, rien n'a été fait. Les accès à la cité continuent d'être obstrués par les étals de ces marchands.