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Les embouteillages, jusqu'à quand ?
Circulation routière à Médéa
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2015

En attendant la concrétisation du nouveau plan de circulation, les automobilistes continuent de souffrir des affres des encombrements à Médéa. Les infrastructures de base du centre-ville n'ont pas connu des aménagements depuis des décennies.
En attendant la concrétisation du nouveau plan de circulation de la ville de Médéa, les embouteillages et les goulots d'étranglement s'accentuent dans la cité. La ville de Médéa, chef-lieu de wilaya, étouffe au quotidien sous le poids d'impressionnants embouteillages sur tous les axes routiers desservant les quartiers de la cité millénaire.
Cette situation anachronique pénalise lourdement les piétons et les automobilistes. A Médéa, il est souvent difficile de se déplacer d'un point à un autre sans perdre de temps. Tout le monde est dans l'embarras : travailleurs, écoliers et même les chauffeurs de taxi se plaignent de ce phénomène. Pour ceux qui prennent les transports urbains, c'est le calvaire, ils doivent se lever très tôt le matin pour arriver à destination. Les élèves retardataires ratent souvent les premiers cours de la matinée.
Le service d'ordre au niveau des points névralgiques de la ville n'arrive pas à défaire ces bouchons qui se forment en permanence sur plusieurs centaines de mètres dans les deux sens, paralysant ainsi différentes voies adjacentes de dégagement. C'est devenu une galère causant des pertes sèches aux transporteurs et aux commerçants, car la voiture s'est imposée d'elle-même dans la vie quotidienne des habitants de Médéa, entre autres. Certains foyers possèdent aujourd'hui deux véhicules ou plus et ceci met en évidence l'ampleur qu'a pris le parc automobile. Le luxe d'autrefois est devenu une nécessité absolue pour se déplacer sans subir les défections et les contraintes causées par les transports publics ainsi que le diktat des chauffeurs de taxi.
Pas d'autre choix
Le chef-lieu de wilaya est dépourvu d'autres palliatifs au transport en commun, tels que les chemins de fer, le tramway ou encore le téléphérique. Ce secteur est considéré par les citoyens comme le parent pauvre. La modernisation des infrastructures de base du centre-ville, datant de l'ère coloniale avec seulement deux artères principales desservant toute l'agglomération, n'a pas évolué d'un iota depuis des décennies.
Ce qui a engendré une situation asphyxiante et catastrophique à travers ses ruelles étroites ne répondant plus à cette marée de véhicules et aussi le grand flux des gens qui déferlent des localités avoisinantes pour une simple formalité administrative. Car la plupart des services administratifs les plus sollicités se trouvent en plein centre urbain de Médéa, où les voies d'accès exiguës sont toujours engorgées. La verbalisation et l'immobilisation par le biais du sabot par les agents de l'ordre public ne préoccupent plus les automobilistes ayant des affaires indispensables à régler.
L'ancienne APC voulait juguler ce dense trafic routier en installant trois feux tricolores, mais la situation ne s'est pas améliorée, elle a même empiré. Actuellement, les autorités locales ont renoncé à ce système et ont éteint carrément les feux. Le plan de circulation élaboré par un bureau d'études après des années de réflexion et des millions de dinars semble, selon les dires de l'ex-directeur des transports de wilaya, dormir au fond d'un tiroir depuis juin 2014 à l'APC de Médéa.
Beaucoup d'argent pour rien
Pour certains élus interrogés à ce sujet, l'application de ce plan exige beaucoup d'argent pour être concrétisé sur le terrain en procédant à de gros travaux coûteux pour le réaménagement de toutes les voies et également refaire les canalisations et les raccordements des réseaux souterrains existant depuis des siècles.
La tâche semble délicate, ardue et complexe en ce temps de vaches maigres pour réaliser des trémies et autres ouvrages d'art afin de décongestionner cet impressionnant trafic routier qui paralyse le centre-ville de la capitale de l'ex-Titteri. En attendant, une autre solution semble plausible dans l'immédiat : inciter des investisseurs à ériger des parcs de stationnement à étages dans les zones périphériques et de réaménager le centre commercial de Aïn El Kébir, un bien communal abandonné par ses locataires, en une aire de stationnement pour les gens qui se rendent à l'ancien centre-ville.
Aussi, il faut sommer le promoteur de l'ex-cité HLM Kali de Aïn El Mordj d'ouvrir les portes du parc de stationnement prévu initialement dans son projet au sous-sol de la bâtisse dont les délais impartis pour son achèvement sont largement dépassés. Par ailleurs, les responsables concernés doivent booster les travaux des deux voies de contournement de la ville de Médéa du côté sud et celle du nord en vue de réduire le nombre de véhicules qui traversent au quotidien le centre-ville, en particulier les poids lourds allant vers l'ouest du pays, créant ainsi des désagréments insupportables aux riverains.


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