Le joueur de la JSM Skikda, Noufel Ghassiri, ne peut toujours pas jouer jusqu'à ce qu'une décision définitive soit prise à son encontre au sujet des soupçons de dopage, car il avait été auparavant contrôlé positif pour un produit prohibé. La commission de discipline a auditionné le joueur et étudié les pièces versées au dossier, comme elle l'a signalé, hier, dans son dernier procès-verbal traitant les affaires disciplinaires de la semaine. Mais, il a été décidé de maintenir la suspension de Ghassiri jusqu'à la fin du traitement de son cas. Dans l'entourage du milieu de terrain de la JSMS, on affirme qu'il avait, ayant été blessé en début de saison, consommé, lors de sa rééducation, des produits vendus normalement dans des salles de musculation. Ce qui veut dire que si le joueur a utilisé des produits prohibés, c'est surtout par «inadvertance». Il faut rappeler que la Fédération algérienne de football (FAF) avait pris la décision de multiplier les contrôles anti-dopage. Une mesure devenue nécessaire après la découverte des cas Belaïli (USMA) et Boussaïd (RCA), tous deux suspendus pour dopage. Ce dernier a écopé de deux ans de suspension alors que l'Usmiste a mis sa carrière entre parenthèses pendant huit ans. Belaïli a été contrôlé positif par la FAF et la CAF lors de deux matchs différents. A signaler, par ailleurs, que deux joueurs de Ligue 2 ont écopé de sanctions de quatre matchs. Il s'agit de Mohamed Ousserir (OM) et Nouri Ouznadji (USMBA). Un an de suspension pour Biskri La commission de discipline a également traité le cas de l'entraîneur adjoint du MC Alger, Mustapha Biskri. Celui-ci a écopé d'une lourde sanction d'un an, dont six mois avec sursis. Le technicien n'a pas été sanctionné pour des faits qui se sont déroulés sur un terrain de football, il lui est reproché ses «différentes déclarations qui lui ont été attribuées par les médias». La commission de discipline a ainsi retenu contre lui un «manquement à l'obligation de réserve», comme il est signalé dans le PV, Biskri devra également s'acquitter d'une amende de 200 000 DA.