Des associations et des comités de cités dont l'association Mina de Bormadia, l'association des retraités, l'association de la cité 294 logements, l'association El Wifak, l'association de la cité 354 logements et le comité de la cité 1026 logements se sont réunis pour dénoncer la dégradation manifeste du cadre de vie dans le périmètre de leur ville. Erigée depuis des années pour atténuer la pression sur le chef-lieu de wilaya, la cité s'est depuis métastasée et sa population s'est vertigineusement multipliée sans que les équipements utiles ne suivent, ont écrit les mécontents dans une correspondance adressée au chef de l'exécutif. La détérioration des routes, l'obstruction des avaloirs et l'absence d'un éclairage public digne des normes sont, selon les signataires de la pétition, la première contrainte à une vie décente. «Si les automobilistes craignent d'emprunter ces routes impraticables, il nous est nous difficile de circuler de nuit dans nos parages même», ont ajouté les plaignants. Les signataires de la correspondance rendue publique n'ont pas manqué de soulever les galères qu'endurent la population devant l'absence d'équipements. La ville a grandi et quelques guichets ouverts ici et là ne sont plus en mesure de répondre aux besoins pressants, ont-ils signifié en réclamant l'ouverture d'un nouveau établissement de santé de proximité, d'un bureau de poste, d'une agence d'Algérie Télécom, d'une agence de la Sonelgaz. Tous ces manquements compliquent notre quotidien, ont écrit les représentants de la société civile en sollicitant l'intervention des autorités pour l'inscription de projets en mesure de remédier à cette situation et, par ricochet, améliorer leur cadre de vie.