Vendredi dernier, l'hôpital Frantz Fanon de Béjaïa a abrité tout un programme qui a conforté les passerelles jetées entre le centre hospitalo-universitaire et le mouvement associatif bougiote. Sous l'intitulé de «Green hospital», la journée a été dédiée essentiellement à la collecte de sang, mais a aussi inclus au programme une opération de plantation de quelques arbres qui constituent désormais et symboliquement «le jardin de l'espoir», dédié aux patients. Le CHU a planté trois oliviers dont chacun a porté l'une des trois couleurs nationales : le vert pour l'environnement, le blanc pour la propreté, le rouge pour le sang. Selon la cellule de communication du CHU, 109 poches de sang ont été collectées à l'occasion de cette journée que les organisateurs ont voulu être «un carrefour d'échange et un espace de rencontre entre les acteurs de la société civile d'une part et la famille de la santé d' autre part». Vingt-trois associations scientifiques, culturelles, sociales et sportives y ont pris part, dont celles intervenant dans les domaines du tourisme, de la protection de l'environnement et surtout de la santé. Des chapiteaux leur ont été réservés à l'occasion sur la placette jouxtant l'hôpital. Les associations ont été plus nombreuses que lors de l'opération «White hospital» organisée deux mois plus tôt, à l'occasion du sixième anniversaire de la création du CHU, sous le signe de la propreté de l'enceinte hospitalière où 13 associations avaient été de la partie. Les donneurs de sang étaient également plus nombreux cette fois-ci, à voir le nombre de poches de sang colletées qui dépasse largement les 89 poches comptées en octobre dernier. Le programme de «Green hospital» a été complété par la présentation de trois pièces théâtrales et la projection, à la cinémathèque de la ville, du film Wadjda, proposé par le Pr Mohamed Bensalah, enseignant-chercheur en communication à l'université d'Oran, cinéaste et critique de cinéma. Ce film raconte l'histoire d'une petite fille saoudienne dont le rêve de posséder un vélo et de pouvoir le pédaler est contrarié par les interdis de sa société. Il n'entre pas dans la thématique de la journée mais sa projection intervient dans le cadre des activités du ciné-club que le CHU se prépare à mettre sur pied. Le futur ciné-club du CHU est pensé pour s'intéresser aux films scientifiques.