Suite à la fermeture de leur établissement en septembre dernier pour permettre la réalisation d'une cantine, les élèves de l'école primaire du quartier Sidi Ali Ouyahia, à la sortie est de la ville de Aïn El Hammam, suivent toujours leurs cours à la bibliothèque communale. Le chantier traîne. L'entreprise qui devait, au départ, se limiter à la construction d'une cantine, a vu l'apparition de travaux imprévus, particulièrement un mur de soutènement qui doit sécuriser les bâtiments abritant les classes, menacés par un éboulement engendré par les travaux de terrassement. Lors de la rentrée scolaire, les enfants qui ne pouvaient rejoindre leur école ont été installés dans l'urgence à la bibliothèque communale, située au centre-ville. Ce qui ne pouvait se faire sans créer moult désagréments aux enfants et à leurs parents qui doivent les emmener, matin et soir, sur un trajet de plus de deux kilomètres. Les difficultés éprouvées par les parents qui accompagnent leurs enfants, avant de vaquer à leurs occupations, sont accentuées avec l'arrivée des pluies. A noter que la bibliothèque communale ne possède pas les commodités nécessaires. Quant à la restauration, assurée par la cantine de Aït Mellal, à près de trois kilomètres, les élèves s'y rendent par un bus que l'APC met quotidiennement à leur disposition. Si l'entreprise n'a pas débuté le chantier durant les vacances d'été, «faute de documents, l'ODS en particulier», nous dit-on, elle devrait renforcer son chantier pour que les enfants retrouvent leur école au plus tôt.