Le Crédit populaire d'Algérie (CPA) et la BNP- Paribas Al Djazaïr viennent d'être autorisés par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) à procéder à des opérations d'augmentation de leur capital social. A l'issue de sa réunion, tenue dimanche dernier sous la présidence du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, le CMC annonce, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, que le CPA a « été autorisé à augmenter son capital social de 4 milliards de dinars ». Aussi, cette banque publique, dont l'opération d'ouverture du capital est en voie de concrétisation, verra passer son capital social de 25 300 000 000 DA à 29 300 000 000 DA. De son côté, BNP- Paribas Al Djazaïr, filiale de la banque française BNP- Paribas, a été autorisée par le CMC « à augmenter son capital social de 1 milliard de dinars, passant ainsi de 2 500 000 000 DA à 3 500 000 000 DA », selon la même source. Ces augmentations de capital, précise le communiqué du CMC, « témoignent de la poursuite de l'amélioration de la situation patrimoniale des banques ». A ce propos, il convient de rappeler qu'en vertu de la réglementation bancaire en vigueur , les banques sont tenues de justifier d'un capital social minimal de 2,5 milliards de dinars, tandis que pour les établissements financiers, le capital mimum exigé est de 500 millions de dinars. A noter par ailleurs que lors de sa réunion de dimanche dernier, le CMC a examiné et adopté « un règlement relatif aux conditions de constitution de banque et établissement financier et d'installation de succursale de banque et établissement financier étranger en Algérie ». Ce texte, est-il indiqué, « élargit le spectre de contrôle en phase d'agrément, mettant l'accent sur la qualité de l'actionnariat, ses capacités financières, son professionnalisme, ainsi que la qualité du management ».