Si le premier tronçon de la pénétrante Chlef-Ténès est en cours de réalisation depuis août dernier, le reste du projet est laissé dans le flou le plus total, en particulier l'axe Bouzeghaia-Sidi Akkacha et celui reliant cette dernière localité à Ténès. Malgré nos tentatives, nous n'avons pas pu obtenir des informations sur le sujet auprès des services concernés qui semblent ignorer, eux aussi, le sort qui est réservé à ces ouvrages d'environ 28 km de longueur. Les spéculations vont donc bon train et l'on s'interroge sur le silence observé à propos de ce dossier important. «Le projet de construction de la pénétrante ira-t-il à son terme ou a-t-il été gelé par les autorités centrales, crise économique oblige ?». Ce sont les questions que se posent les habitants de la région, notamment les usagers de l'ancienne route nationale Chlef-Ténès où la circulation est très difficile à longueur d'année. Un seul réconfort dans cette situation ambigüe, c'est le lancement du premier tronçon de la liaison autoroutière en question entre l'autoroute Est-Ouest, à hauteur de la cimenterie d'Oued Sly, et la commune de Bouzeghaia, sur une distance de 25 km. Selon nos informations, des entreprises publiques procèdent au déplacement des réseaux divers tandis qu'un groupe de sociétés, dirigé par des Portugais, effectue des travaux de terrassement sur le tracé de la nouvelle route. Celui-ci passe au milieu de vergers agrumicoles et longe les agglomérations d'Ardh El Beidha, de Chettia, Ouled Farès et Bouzeghaia.