La route qui relie la localité de Harraga à Souachette, à l'est de la capitale, est ponctuée de ralentisseurs. En arrivant devant eux, les bus chargés de voyageurs peinent à les franchir, car ils sont abrupts et escarpés. «Souvent il arrive que les moteurs des bus touchent ces monticules, ce qui nous oblige à ralentir considérablement. Souvent, les carters des moteurs se fissurent et l'huile s'en s'échappe alors les moteurs coulent», déplore un propriétaire de bus. En dépit du lancement de deux projets de construction de passerelles, ces dos-d'âne continuent de créer des embouteillages. Sous chaque passerelle il y en a un. «De deux choses l'une : soit on maintient les ralentisseurs, soit les passerelles. Mais les deux ne vont pas ensemble», confie un automobiliste. Par ailleurs, les marchands informels profitent de ces dos-d'âne qui ralentissent la circulation pour étaler leurs marchandises sur le bas-côté de la route. Certains automobilistes se garent anarchiquement pour faire leurs emplettes et réduisent encore plus la fluidité de la circulation et créent d'interminables encombrements.