Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba a clôturé son programme de greffe rénale en réalisant hier, avec succès, les deux dernières interventions, auxquelles il faut ajouter huit placements de fistule sur des nouveaux insuffisants rénaux. Depuis juillet dernier, onze transplantations ont été effectuées. Pour 2016, le CHU a d'ores et déjà établi son programme qui comportera, selon la direction générale, 40 greffes rénales et une centaine de poses de fistule. Dans un passé récent, ces deux types d'intervention s'effectuaient dans les hôpitaux de la capitale. «Le CHU de Annaba a honoré son engagement devant le ministre de la Santé d'assurer en 2015 la transplantation rénale pour au moins 11 couples. Pour la prochaine année, 40 autres couples sont d'ores et déjà programmés. Inscrits dans la longue liste d'attente, une centaine d'autres patients bénéficieront d'une pose de fistule sur leur bras facilitant la lourde séance de dialyse en attendant leur tour», estime l'équipe chirurgicale en charge des insuffisants rénaux chroniques (IRC) de la région de Annaba. Encore une fois, l'exploit a été réédité ce week-end avec les deux dernières greffes rénales de l'année, donnant un espoir certain aux nombreux IRC de la région. Devenu un habitué des couloirs de l'hôpital Ibn Rochd, le professeur Chaouche Hocine de l'hôpital Mustapha d'Alger s'est, encore une fois, associé à l'événement. Il était là pour conduire la délicate opération de transplantation rénale au profit de deux couples qui avaient pratiquement perdu espoir. La préparation néphrologique a été assurée avec succès par une équipe pluridisciplinaire du CHU de Annaba. A ses côtés, le staff de chirurgie générale qui a pris part à l'intervention, qui s'est déroulée au niveau du bloc opératoire de ce service. Selon des sources médicales, les deux couples se portent très bien.