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Layali El Hilmia sera de retour sous de nouveaux habits
Rencontre à Constantine avec Safia Al omari et Abbas Al Nouri
Publié dans El Watan le 21 - 12 - 2015

La terre arabe pleure pour tout le sang qu'elle boit. Cette terre aurait pu boire de l'eau pure pour donner des cultures verdoyantes. Qu'on en finisse avec la mort et le sang. Chaque chose a une fin», a déclaré samedi soir à Constantine la star égyptienne de la télévision et du cinéma, Safia El Omari.
L'actrice est l'une des grandes invitées des 1res Journées du film arabe primé de Constantine qui se déroulent jusqu'au 23 décembre 2015. Safia El Omari, connue notamment par son rôle de Nazek Silahhdar dans le célèbre feuilleton Layali El Hilmia, visite l'Algérie pour la première fois. «Si j'avais reçu une invitation aupravant, je n'aurais pas été absente à l'appel.
Ce n'est pas de ma faute donc ! Dès que j'ai reçu une invitation cette fois, je suis venue», a-t-elle déclaré souhaitant d'autres visites à l'Algérie. Safia Al Omari a animé la conférence de presse aux côtés du comédien syrien Abbas Al Nouri, connu par les téléspectateurs arabes pour le rôle de Abou Issam dans la série Bab El Hara.
«En Syrie, la plupart des métiers sont à l'arrêt en raison des conditions actuelles. On ne doit accuser personne. Avant la crise, nous combattions pour avoir une marge plus grande de liberté. Un artiste ne peut exister sans une liberté d'expression. Sans liberté et sans culture, nous ne pouvons rien donner», a déclaré Abbas Al Nouri qui a fait un plaidoyer en faveur de la tolérance. «Il faut être tolérant, mais avec fierté. Car dans la conception arabe, la tolérance équivaut à résignation.
Ce que je refuse. Tolérer ne veut pas dire plier. Il ne faut pas que nos ennemis se mettent sur notre dos», a-t-il soutenu. «La tolérance en partage» est le slogan choisi par l'équipe de Brahim Seddiki pour les 1res Journées du film arabe primé. Interrogée sur la reprise du célèbre feuilleton Layali Al Hilmia vingt-cinq ans après, avec une sixième saison, Safia El Omari a répondu qu'elle n'a toujours pas pris de décision pour participer ou pas. «L'information sur la reprise de la série a eu l'effet d'une bombe.
Je n'ai pas dormi pendant trois jours en raison des nombreux appels téléphoniques. Les gens adorent cette série et veulent la revoir à l'écran. Alors pourquoi ne pas donner une chance à la nouvelle génération pour reprendre cette série avec une nouvelle vision, une nouvelle écriture ?» s'est interrogée l'actrice. Selon elle, le défunt Oussama Anouar Okacha, qui a écrit les première saisons de la Layali El Hilmia, aurait continué la série.
«La cinquième saison s'est arrêtée avec la venue au pouvoir de Hosni Moubarek. Il y a eu des événements après avec l'emprisonnement de Moubarak et sa famille et l'arrivée de ceux qui n'ont pas de nom (Les frères musulmans). Ils sont en prison et je ne sais pas quand ils vont mourir ou disparaître. Il y a eu la Révolution et le soulèvement du 30 juin (départ de Mohamed Morsi et la prise de pouvoir par les militaires). Les femmes égyptiennes sont allées devant les bureaux de vote chanter pour convaincre les gens de venir voter (pour la présidentielle qui a porté le maréchal Abdelfatah Al Sissi à la présidence).
Que Dieu guide les pas de Al Sissi pour protéger l'Egypte», a déclaré Safia El Omari. Elle a relevé que Layali El Hilmia, qui a été réalisée par Ismaïl Abdelhafedh, écrit l'histoire moderne de l'Egypte depuis l'époque du roi Farouk. L'annonce de la reprise de la série a suscité un large débat en Egypte. Les téléspectateurs réclament à travers la presse et les réseaux sociaux le retour de Safia El Omari dans le rôle de Nazek Hanem Silahdar, la femme artistocrate, épouse du Salim Bacha Al Badri. Une femme qui adore les luxures des palais et qui s'est mariée cinq fois en véritable croqueuse de diamants. «Il faut donner la chance aux autres, mais les gens ne veulent pas voir la série sans Nazek Silahdar ! On m'a fait la proposition et j'ai reçu les textes des épisodes de la sixième saison. Je ne les ai pas encore lus puisque je devais venir à Constantine.
De retour en Egypte, je vais les lire et discuter avec les auteurs. Il y a des choses qui doivent êtres clarifiées», a-t-elle lancé. Pour Abbas Nouri, le succès des séries télévisées amène de nouvelles relations avec le public. «Les téléspectateurs adorent et les personnages sont vite adoptés. Nazek Silahdar ou Abou Issam habitent l'esprit des gens. Aussi, sera-t-il difficile pour eux de les oublier. C'est aussi le résultat de la bonne interprétation et de la force du texte mis à l'écran.
Nazek Silahdar, Abou Issam et les personnages de Bab El Hara sont désormais la propriété du public», a-t-il dit. La demande du public pour la poursuite d'une série comme pour Bab El Hara et Layali El Hilmia est, selon lui, l'indice du succès. «Le drama télévisé fait l'objet parfois d'investissement. On impose des choses au public. La valeur d'un artiste dépend parfois du remote control (télécommande). Cela dit, le travail fractionné met à rude épreuve l'artiste», a ajouté Abbas Nouri.


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