Boumerdès : Manque de médecins radiologues Les services de radiologie des trois hôpitaux de la wilaya de Boumerdès n'assurent pas la garde durant la nuit. Les patients souffrant de maladies délicates sont dirigés vers les CHU de Tizi Ouzou ou d'Alger. Pour le moment, seuls trois médecins radiologues assurent le service durant la journée au niveau de la wilaya, dont 2 à l'hôpital de Thénia et un autre à Bordj Menaïel. Ces deux établissements sanitaires ont été dotés même de scanners, mais ces équipements ne servent pas à grand-chose à cause du manque de personnel médical spécialisé. Aujourd'hui, la plupart des malades subissent les examens au scanner et des échographies dans les cliniques privées, moyennant des sommes exorbitantes qui échappent à tout contrôle. «Si l'on ne revoit pas le système de formation du personnel médical, on ne va jamais améliorer la qualité des soins au niveau des structures de santé», dira un cadre du secteur. Chabet El Ameur: Un espace vert squatté L'espace vert se trouvant à la cité du 5 Juillet du centre-ville de Chabet El Ameur fait l'objet de toutes les convoitises. Une bonne partie de cette aire est occupée illicitement par des tiers sans aucune autorisation. L'un de ces individus avides d'espace s'est permis même d'y ériger un atelier de menuiserie avec la bénédiction des autorités locales. Ce qui irrite les habitants de la cité, lesquels ont déjà exprimé leur mécontentement à maintes reprises pour réclamer l'évacuation des indus occupants des lieux. Hier, ils étaient des dizaines de citoyens à avoir procédé à la fermeture du siège de l'APC pour dénoncer le silence complice des responsables locaux. «Libérez les espaces ! Le temps de la servitude est révolu», ont-ils écrit sur une banderole accrochée à l'entrée de la mairie. Les manifestants affirment que le nouveau wali ainsi que son prédécesseur leur ont promis d'intervenir pour évacuer les squatteurs et d'aménager l'assiette en question en espace vert, en vain. Bordj Menaïel Terres agricoles dilapidées Les terres agricoles se rétrécissent comme peau de chagrin dans la commune de Bordj Menaïel. Cette localité, qui jadis était connue pour ses vastes champs de vigne et de cultures maraîchères, risque de changer complètement de visage dans les années à venir. Faute d'études d'aménagement, l'extension de la ville se fait au détriment des terres relevant du domaine agricole. De nombreux projets d'équipement public, notamment de logements, sont en train d'être réalisés sur des terres fertiles. La préservation de ce potentiel pour assurer la sécurité alimentaire des générations montantes semble être la dernière préoccupation des pouvoirs publics. Ainsi, nos informations font état de 2168 logements sociaux qui ont été implantés sur des terres agricoles, alors que 2452 autres le seront dans les années à venir. Même le programme des 800 logts AADL sera finalement réalisé sur une surface qui devrait accueillir des arbres fruitiers. Khemis El Khechna : La cité Bendahnoun sans réseau d'AEP Les habitants de la cité Bendahnoun, dans la commune de Khemis El Khechna, éprouvent toutes les peines du monde pour s'approvisionner en eau potable. Ce quartier qui compte une centaine de foyers n'est toujours pas raccordé au réseau d'AEP qui, pourtant, passe à 300 m des habitations. Outre ce problème, les résidants se plaignent aussi de l'absence du réseau d'assainissement, soulignant que la plupart d'entre eux ont eu recours aux fosses septiques. «Ces carences ont été exposées à maintes reprises aux responsables locaux, mais ils n'ont rien entrepris pour y remédier», s'indigne un habitant. Selon lui, leurs revendications devaient être prises en charge dans le cadre du budget de wilaya. Or, la subvention de 5 millions de dinars accordée récemment à la commune dans le cadre du budget de wilaya est réservée à l'extension du réseau d'AEP au niveau des quartiers Ouled Ali et Ellouz.