Un administrateur est chargé de gérer les affaires de la commune de Guelma. Il s'agit de Rachid Boudour, installé, hier, à huit clos, dans ses nouvelles fonctions de gestionnaire. C'est en présence de l'uniquement élu, le P/APC «gelé» Khalla Rachid, la directrice de la DRAG (direction de la réglementation et des affaires générales), du chef de daïra de Guelma, du DAL (direction de l'administration locale) et du secrétaire général de l'APC que les formalités de cette décision du wali s'inscrit dans l'application. «Il y a quelques jours, l'assemblée populaire communale de Guelma a été gelée, sur décision du wali. Cette décision est venue suite aux dysfonctionnements dûment constatés, dans la gestion communale qui ont porté atteinte aux intérêts des citoyens» nous déclarent un des membres présent à l'installation. En effet, si aujourd'hui les 33 membres de l'APC, en charge jusqu'à hier, de quatre commissions, délégations et vices présidences et à leur tête le maire, sont écartés de la gestion de la commune «c'est qu'ils l'ont bien cherché !», nous dit-on. «Oui! En effet, le dernier blocage pour l'approbation de 11 projets au profit de la commune nous a été forcement fatal, d'autant qu'un avertissement adressé, le 05 janvier, au P/APC par le wali a été sans équivoque. Nous avions 10 jours pour débloquer la situation. Mais le 12 janvier passé, lors d'une session extraordinaire, l'ensemble des élus me semble-t-il, se sont abstenus de voter lesdits projets». Pour le gestionnaire en charge de l'APC de Guelma, la situation ne devrait pas s'éterniser. «J'assumerais cette mission jusqu'à ce que les membres de l'assemblée populaire communale s'entendent et reviennent pour l'intérêt général», a déclaré, à El Watan, Rachid Boudour et de conclure : «Ils sont face à leurs responsabilités.»