Le secteur de la santé est en butte, dans la daïra de Hassi R'mel , à des contraintes liées aux nombreux problèmes, ce qui a influencé négativement sur la gestion de la direction de l'Etablissement de proximité de santé publique (EPSP) dont le siège se trouve à la commune de Hassi Delaâ. Comportant trois polycliniques situées à Hassi Delaa, Bellil' et Hassi R'mel et une salle de soin à la localité de Bouzbaïer, ces établissements sont de répondre à la demande des patients de ces régions. En effet, la polyclinique de Hassi R'mel demeure mal équipée, elle ne fournit que les soins les plus élémentaires. Ce qui a poussé les patients à envahir les cliniques privés. «Il est nécessaire d'élargir le fonctionnement de ces structures sanitaires pour éviter les déplacements vers les polycliniques privées, car la médecine gratuite est un droit avant tout», nous a déclaré l'un des habitants de Hassi R'mel. Le problème à la polyclinique de la nouvelle ville Bellil réside dans le manque de sages-femmes. La polyclinique compte une seule sage –femme qui n'arrive pas d'assurer le grand nombre de patientes qui la visitent chaque jour. La salle de soin de la localité de Bouzbaïer est, quant à elle, dans un état de délabrement avancé. Le personnel travaille dans des conditions difficiles et se heurte au manque d'équipement. Le seul médecin que la salle de soin compte, ne peut même ne pas assurer une permanence la nuit. Les logements de fonction squattés Un manque flagrant de médecins, notamment des spécialistes, y est constaté. Du coup, les patients sont mal pris en charge. Ce manque en spécialistes se pose toujours avec acuité vu que les logements qui leur sont destinés sont squattés par des employés hors secteur «La plupart de logements d'astreinte sont occupés par des inconnus, ce qui nous a poussé d'envoyer de nombreuse correspondances aux autorités concernées pour intervenir,expulser les hors-la-loi»et mettre fin au départ des médecins de nos polycliniques», nous a confié Benchaâ Aouissi, directeur de l'EPSP de Hassi Delaâ. Des ambulances en état dégradé Les structures sanitaires de l'établissement hospitalier de Hassi Delaa disposent un matériel de transport non seulement vétuste mais mal équipé. Les trois ambulances affectées aux trois polycliniques ne sont en réalité utilisées que pour le transfert des cas d'urgence vers les hôpitaux urbains. Ces ambulances qui sont en état lamentable depuis longtemps, malgré les maintes réclamations reçues par les responsables concernés sur ce sujet, restent un calvaire que la population vit chaque jour. «Nous rencontrons souvent d'énormes difficultés pour évacuer nos malades, notamment en cas d'urgences en raison de situation dégradée des ambulances. De ce fait, nous interpellons le ministre de la Santé pour doter notre établissement des autres ambulances pouvant profiter à la population», tient à préciser le directeur de l'EPSP.