Le stade Ahmed Falek de Hydra vit une situation particulière. Après sept longues années de fermeture, réfection totale oblige, il a été enfin réceptionné sans pouvoir abriter des rencontres officielles de football. Les clubs hydratis, qui ont longtemps attendu cette échéance, ont « subi » une douche froide en apprenant que leur enceinte sportive n'était pas prête d'accueillir des compétitions. Lors de la dernière inspection effectuée sur place par la commission d'homologation des terrains, le représentant de la sûreté nationale a mis son veto à l'homologation du stade, arguant des motifs d'ordre sécuritaires, à savoir l'évacuation des supporters, ainsi que l'absence d'aires de stationnement. C'est des réserves qui peuvent difficilement être levées dans la mesure où le stade a été livré et de ce fait, il sera difficile de faire d'autres réamenagements sans risque de prolonger, hors délai, des travaux. Selon une source proche du dossier, une ambassade implantée dans les environs serait à l'origine du maintien de la décision de fermeture du stade Ahmed Falek. Les sportifs hydratis ne doivent pas être pénalisés parce-que leur stade est implanté dans une zone où se côtoient des résidences de représentations diplomatiques avec celles de personnalités de haut rang. En attendant, les installations attendent d'être fréquentées par des sportifs. Tous ceux qui ont fait un tour du côté de Hydra sont unanimes pour souligner sa grande fonctionnalité. C'est un joyau. Du vétuste stade qu'il était, ses bâtisseurs ont en fait une très belle architecture. La pelouse, dernière génération, est un tapis sur lequel les joueurs, qui s'y sont produit, ont trouvé rapidement leurs marques. Les tribunes peuvent accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. L'ancienne a été totalement rénovée et deux autres sont sorties de terre. Elles sont dotées de sièges individuels et offrent une visibilité parfaite, avec de nombreuses issues de sortie. Les médias n'ont pas été oubliés, puisqu'ils disposent d'un espace haut de gamme pour accomplir leur mission. Les joueurs et autres officiels, arbitres, délégués, dirigeants, bénéficient de vestiaires ultra-modernes (bassin, sauna, jacuzzi), salles de musculation, de conférence et de projection, une salle pour le staff médical, un salon d'honneur avec toutes les commodités, sans oublier le grand tableau électronique importé de Hongrie. Afin de lever les réserves qui concernent les aires de parking, les autorités locales sont entrain d'aménager ces espaces aux alentours du site. Maintenir la décision de fermeture du stade Ahmed Falek serait un gâchis. Ce beau fleuron d'infrastructure sportive mérite mieux que la fin qui lui ait promise. Il est en péril.