- Square Port Saïd : Des locaux commerciaux démolis Les locaux commerciaux du jardin public de la place du square Port- Saïd ont été démolis, mardi. Une buvette, trois kiosques, une boutique et des toilettes publiques ont été rasés, pour les besoins des travaux d'aménagement de cet espace vert, mitoyen avec le Théâtre national algérien. Même les étals autorisés des vendeurs de produits d'artisanat ont été interdits depuis le début des travaux. L'ossature du jardin n'a pas été touchée, a-t-on constaté. Selon nos sources, le jardin public du square Port Saïd bénéficiera de travaux de lifting et de remise en état. Abandonné depuis des années, ce repère de la capitale fera dans les prochaines semaines peau neuve. Faut-il rappeler que malgré l'entretien des espaces verts par un établissement de wilaya, ce jardin est délaissé et sérieusement altéré par des individus indélicats qui le fréquentaient. Pis encore, à certaines heures de la journée ou de la nuit, il est transformé complètement en un lieu de débauche et un coupe-gorge pour toute personne qui s'y aventure. - Centrale électrique de Bab Ezzouar : Le voisinage souffre du bruit Le bruit qui émane de la centrale électrique de Sorecal à Bab Ezzouar affecte la santé des habitants qui vivent au rythme des nuisances sonores. «Que ce soit de jour ou de nuit, le bruit ne cesse jamais», témoignent les habitants qui, au fil des années, se sont adaptés à cette situation. «Nous vaquons à nos occupations sur un fond continu de bourdonnement. Nombre d'entre nous ont été sérieusement affectés dans leur santé mentale. A cause de cette centrale électrique, nous manquons de sommeil. On est fatigués à longueur de journée», témoignent-ils. Outre les nuisances sonores, une importante quantité de gaz nocifs pour la santé est relâchée dans l'air par la centrale. Hormis une opération de relogement qui a concerné un nombre restreint d'habitants, dont les maisons se trouvaient près de la centrale, aucune autre mesure n'a été prise par les pouvoirs publics pour régler le problème. Les normes voudraient que les premières maisons soient distantes de la centrale électrique d'au moins 90 m, mais ce n'est pas le cas. La proximité de cette usine des habitations laisse présager, en cas d'incident, le pire.