L'extension de la maternité concerne la réalisation d'un pavillon des urgences, un autre pour les consultations, une aile d'une capacité d'accueil de 68 lits, en plus de 4 blocs opératoires. Les travaux d'extension de la maternité de Sidi Mabrouk connaissent un retard considérable. Le projet lancé en mars 2014 pour un délai de réalisation de 6 mois cumule ainsi un retard de 18 mois et au vu du taux d'avancement des travaux, qui en sont encore au stade du «gros béton» comme on a pu le constater sur place, rien ne présage une proche livraison de cette structure pour laquelle une enveloppe de 230 millions de dinars a été consacrée. Les travaux d'extension de la maternité concernent la réalisation d'un pavillon des urgences, un autre pour les consultations, une aile d'une capacité d'accueil de 68 lits en plus de 4 blocs opératoires. C'est dire que cette nouvelle réalisation serait d'un apport certain pour la maternité de Sidi Mabrouk, laquelle est totalement submergée et croule sous la pression, notamment depuis la fermeture il y a quelques mois, pour réhabilitation, du service obstétrique gynécologie du CHU Ben Badis, mais aussi en raison du flux important qu'elle connaît de parturientes de toute la région et des wilayas limitrophes. Conçue pour 64 lits, la maternité de Sidi Mabrouk accueille actuellement, selon ses responsables, près de 12000 parturientes par an et prend en charge 200 patientes quotidiennement. Pour rappel, les responsables du projet d'extension, en l'occurrence la direction de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Constantine, maître de l'ouvrage, ont évoqué il y a une année toutes sortes de difficultés pour justifier le retard accumulé. Et autant de prétextes ont été trouvés. D'abord, c'est une histoire de résiliation de contrat avec la première entreprise choisie pour réaliser le projet qui aurait retardé les travaux durant trois mois. Un litige entre le maître de l'ouvrage et la nouvelle entreprise retenue pour le projet autour du choix terrain devant abriter l'un des pavillons a été ensuite avancé pour justifier le retard cumulé. Autant de raisons qui ne tiennent pas la route devant un argument indémontable à savoir que, en vertu du bon sens, l'étude préalable à ces travaux d'extension et de n'importe quels travaux de la sorte aurait dû permettre d'éviter tous ces aléas. La résiliation du contrat avec la première entreprise retenue pour réaliser le projet n'explique pas d'autre part un tel retard. Précisons que nous avons essayé de joindre au téléphone les responsables de la direction de la santé publique pour d'éventuels éclaircissements au sujet de ce retard mais nos tentatives sont restées vaines.