Un nouveau programme de prévention du diabète a été lancé à travers le pays, impliquant tous les secteurs concernés, a indiqué, hier, à Chlef, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. Présidant une rencontre ayant pour thème «La progression du diabète menace le développement», organisée à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, le ministre a indiqué qu'un nouveau dispositif pour le dépistage et la prise en charge du diabète sera mené de façon permanente au niveau national. Il s'agit, a-t-il précisé, d'une «action d'envergure qui implique l'ensemble des acteurs concernés, pouvoirs publics, employeurs, éducateurs, personnel médical, société civile, médias, et les patients et leurs proches». Elle repose également sur la formation de 3100 médecins généralistes aux méthodes de dépistage, d'orientation et de suivi des personnes diabétiques. Le ministre de la Santé a fait savoir que cette stratégie vise à réduire les facteurs de risques des maladies non transmissibles comme le diabète, ajoutant que cette affection figure en tête des maladies chroniques avec 12,9%. On dénombre près de 2 millions de diabétiques dans le pays, dont la tranche d'âge la plus touchée est celle des 35-65 ans. Après avoir inauguré la Maison du diabétique au centre de Chlef, le premier responsable du secteur a procédé à l'ouverture du service des urgences du nouvel hôpital Les Sœurs Bedj. Un établissement qui vient se substituer aux UMC des hôpitaux en préfabriqué datant du séisme de 1980. Il dispose de 12 lits d'accueil et de trois salles de décochage pour la prise en charge des états de choc. L'autre grand avantage est la présence d'un service de réanimation au sein dudit établissement. A ce propos, le ministre de la Santé a tenu à remercier le chef de l'exécutif de la wilaya, Aboubakr Seddik Boucetta, de l'appui fourni pour rendre fonctionnels les services médicaux de première nécessité, notamment ceux d'oncologie, de cardiologie, de chirurgie générale, d'hémodialyse et de ranimation.