L'architecture fonctionnelle de l'édifice du marché El Akiba a montré ses limites, dès sa mise en activité dans les années 1990. Les magasins situés aux étages supérieurs n'ont pas eu l'effet escompté. La population locale était habituée en grande partie à s'approvisionner auprès des étals jonchant la rue Arezki Kahal (ex-rue Chopin). Le marché informel a proliféré au détriment de l'activité commerciale offerte à l'intérieur du marché couvert, par son amovibilité et l'accessibilité des prix pratiqués. A l'heure actuelle, les représentants du peuple, au niveau de cette commune, s'apprêtent à lancer le projet du futur centre commercial situé à la rue Mohamed Bouguerfa. Ce projet, dont les études sont élaborées, est un édifice de trois niveaux. Alors, il est tout a fait pertinent de poser la problématique de l'architecture fonctionnelle des ouvrages à utilité publique qui doit impérativement obéir aux paramètres liés aux mœurs, aux mentalités et à la situation sociale de la population ciblée. Faute de quoi, c'est l'éternel épisode des dépenses publiques non rationnelles qui va pénaliser encore une fois le Trésor public.