Un deuxième sous-traitant de Renault Algérie Production (RAP) entrera en production dans les tout prochains jours. Il s'agit de la société Martur Algérie Oran, qui équipera en sièges l'usine d'assemblage implantée dans la région. «Les sièges des Renault Symbol fabriquées à l'usine de Oued Tlélat seront assemblés par la société Martur Algérie dans son unité de fabrication d'Es Sénia», a indiqué, le 6 avril dernier, cette société mixte algéro-française dans un communique de presse. «Ce sous-traitant de Renault Algérie Production crée ainsi 110 emplois directs», poursuit le communiqué. «Cette réalisation sera suivie dès le mois de juillet 2016 par Sitel, situé à Tlemcen, qui fournira des faisceaux de câblage. Afin de suivre la capacité maximale de RAP, 200 emplois directs seront créés à court terme», est-il encore mentionné. «Au 3e trimestre 2016, après la société Joktal qui fournit déjà des pièces plastiques depuis l'inauguration de l'usine, un autre fournisseur de pièces plastiques, la société Sarel, approvisionnera l'usine, à terme, avec 30 références différentes», informe la coentreprise RAP. Il est à rappeler que le président-directeur général de Renault Algérie Production, Bernard Sonilhac, a annoncé récemment devant la presse l'assemblage d'un deuxième modèle à l'usine de Oued Tlélat. Il s'agit de la Dacia Sandero, dont le projet d'assemblage devrait se concrétiser d'ici juin prochain. «Des prototypes sont d'ores et déjà produits pour la période d'essai», a-t-il annoncé. Il est prévu également, toujours selon Bernard Sonilhac, de lancer avant la saison estivale des versions diesel de la Symbol et de la Sandero. RAP prévoit de mettre en place, d'ici juin 2016, une troisième équipe, ce qui permettra d'atteindre la capacité de 40 000 véhicules assemblés par an. Selon M. Sonilhac, la capacité de production est supérieure de 40% à ce qui était prévu au départ. Pour ce qui est de l'éventuelle réduction du prix de la Symbol produite à Oued Tlélat, le PDG de RAP a révélé qu'il y a effectivement une démarche dans ce sens. Mais il a ajouté, en substance, que ce qui a entravé cette perspective, c'est la dévaluation du dinar qui a perdu 20% de sa valeur. De ce fait, «tous les calculs de rentabilité ont été pénalisés par les cours des devises». «Dans toutes les usines Renault, il y a des démarches de recherche de pistes de réduction des coûts de production, d'augmentation de la productivité et d'élimination du gaspillage. C'est une démarche permanente pour rester compétitifs», a-t-il estimé.