La première session de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Illizi s'est ouverte, dimanche, pour débattre et évaluer le bilan annuel des activités de la wilaya, au titre de l'année 2015. Tout en mettant en exergue les efforts entrepris par les différentes directions pour la mise en œuvre des projets retenus au titre des programmes étatiques (PCSC, PSDRS, PCCE et PACE), Bilel Mansouri, président de l'APW, a insisté sur «la nécessité de promouvoir la réforme du service public et de lutter contre les comportements bureaucratiques, afin d'être à la hauteur des attentes des usagers de l'administration». A la lumière des chiffres communiqués par le chef de l'exécutif de la wilaya, Attalah Moulati, la consommation des crédits alloués à la wilaya en 2015 est de 14 040 420 000 DA, en hausse de 4 031 938 000 par rapport à celui de 2014. Aussi, 109 opérations ont été achevées en 2015 contre 96 en 2014, mais il reste encore 73 opérations non lancées ainsi que d'autres inscrites depuis 2006, qui sont en cours de réalisation. Le wali a développé par la suite les grands axes de son plan d'action qui s'articule autour de sept volets visant à rattraper ce retard et à instaurer un suivi rigoureux, et ce, par l'intensification des visites de travail et d'inspection, l'amélioration de la qualité dans la réalisation, la promotion urbaine et l'aspect architectural de la région, la promotion de la communication participative avec le citoyen afin de renforcer la crédibilité de l'administration, renforcement des communes et certaines directions par les compétences requises ainsi que la mise en place de nouveaux mécanismes permettant de solutionner les problèmes de logement et de l'emploi en toute transparence. Autonomie Pour sa part, le secrétaire général de la wilaya a présenté un état sur la prise en charge de différentes recommandations adoptées lors de la session précédente, notamment celles liées au secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur (création d'une direction des œuvres universitaires indépendante de celles de Ouargla et Tamanrasset). Favoritisme Le problème de l'emploi était au centre des interventions des élus qui ont critiqué la non-tenue de la réunion avec le ministre du Travail, lors de sa visite au chef-lieu de wilaya, mais également la manière avec laquelle sont distribués les postes d'emploi. Certains ont carrément parlé de favoritisme et de corruption. A noter que les travaux de cette session se poursuivront au niveau des deux commissions installées, où les directeurs de l'exécutif auront à apporter des réponses aux questions et préoccupations des élus.