Projet enfin inauguré ! C'est le cri qui peut être lancé depuis ce samedi avec l'ouverture à Blida de l'annexe du lycée sportif de Draria. 50 élèves sont déjà sur place en attendant un complément de 30 autres élèves sportifs. Constitué de quatre salles pédagogiques dans un bloc qui avait appartenu à l'apc de Blida pour le projet de « maison de l'enfance », il est revenu au ministère de la jeunesse et des sports. Ce premier bloc comprend deux laboratoires, une salle de conférences, une bibliothèque ou « cyberbibliothèque » comme la nommera M. Mekhlouf, directeur du lycée sportif national de Draria. On y trouve une salle de musique équipée mais le réfectoire ne peut être opérationnel dans l'immédiat, du fait de l'attente des équipements pour la cuisine. « les lycéens dîneront à l'auberge de jeunes puisque nous avons signé une convention avec la DJS de Blida », précisera encore M. Mekhlouf. Le second bloc, sportif dans son intégralité, comprend une grande salle couverte de plus de 2000 m2, une tribune pouvant accueillir 150 personnes et deux grandes salles pour les combats et la gymnastique. La hauteur pour la salle de compétitions est de 10 m, ne pouvant ainsi accueillir les compétitions de volley-ball. De belles fresques réalisées par M. Boukenane du CIAJ ornent les murs autour de la salle. Les annexes comprennent une salle de musculation, une infirmerie, un salon d'honneur et même une cabine de presse. M. Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports annoncera le projet d'université sportive inscrite au programme, qui sera implantée à Oran et un prochain lycée sportif à Béchar. « Nous sommes au rendez-vous à Blida et le lycée sportif s'intègre dans le cadre global d'une politique de scolarisation de nos jeunes sportifs. » Interrogé sur la date butoir du 17 octobre et la mise à niveau des textes de la FAF, M. Guidoum s'étonnera : « Je ne comprends pas l'intérêt porté à cette date, et il regrettable de constater la déliquescence amenant les Algériens à discuter du respect d'une loi. » Plus ferme, il ajoutera : « Tout le monde doit se plier à la loi, la respecter. » Et de s'interroger alors : « y a-t-il un Etat ? »