Cette réunion a vu la présence du secrétaire général de la wilaya, entouré d'un important panel de directeurs de l'exécutif, les élus locaux et les représentants de la société civile. « Corriger les incohérences urbanistiques du passé, mettre un terme à la ‘'ghettoïsation'' des grands ensembles et le déploiement anarchique des cités dortoirs, rapprocher l'administration du citoyen et promouvoir une véritable dynamique socioéconomique », tels sont les enjeux majeurs qui ont focalisé les débats contradictoires marquant ces assises. La rencontre s'est voulue donc un rendez-vous d'évaluation et d'enrichissement dudit projet dont les grandes lignes ont été esquissées il y a un an par le conseil communal de la ville hôte. Telle que présentée aux différentes instances de l'exécutif afin d'en jauger la pertinence des choix dégagés et le degré de faisabilité du projet en question, l'étude présentée par son promoteur, Urbatech-Sétif, a tenté de mettre en relief l'impératif de l'extension de la ville vers la partie nord-ouest par le dégagement de surfaces devant recevoir différents types d'habitations collectives et individuelles, des équipements publics regroupant l'ensemble des institutions étatiques, des lycées, des centres administratifs et des pôles économiques pour suppléer aux commerces tertiaires, tout comme la création d'un centre universitaire et un nouveau cimetière. Pour ce faire, le principe de la régularisation des assiettes résiduelles à l'intérieur du tissu existant a été retenu afin de permettre l'implantation des infrastructures citées, tout en ayant le souci de la préservation des terres agricoles car, « le PDAU offre l'avantage d'être orienté vers des terres agricoles à faible rendement et s'étalera sur une superficie potentielle de 324 ha », selon ses concepteurs. L'adoption du POS du centre-ville qui inclut la construction d'une tour administrative, la réorganisation de la voirie et des transports, le lancement d'une nouvelle ZI, d'une ZAC et d'une zone de dépôt au sud de la cité, la création d'une décharge contrôlée, et surtout, l'émergence de l'imposant POS n°4 à l'ouest de la ville tout au long de la RN 100 qui recevra quelque 1600 logements sont autant d'atouts qui sous-tendent le principe de la vision futuriste d'extension urbaine vers cette partie de la ville. « Des aménagements porteurs d'espoir et de promesses dès lors qu'ils ne manqueront pas de se traduire par une réelle perspective de développement intercommunal », soulignent les défenseurs du projet.