Un glissement de terrain, localisé sur le tronçon situé entre la cité Les Castors et le chantier de la trémie de Ziadia, pose de sérieux problèmes à l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, chargée des travaux d'extension du pont Salah Bey. Des problèmes qui ont eu des conséquences sur l'avancement des travaux, ce qui a d'ailleurs retardé l'ouverture de certaines parties. Une situation qui a été exposée mardi au ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, lors de sa visite à Constantine. «Des problèmes techniques et un glissement de terrain sont survenus au niveau de la partie nord du pont. Mais nous avons établi une étude à ce sujet afin de les régler», a déclaré le ministre, sans donner plus de détails. Le problème surgi semble affecter une partie du site de la 5e Région militaire. D'ailleurs, Abdelkader Ouali, qui ne voulait pas que ces détails soient exposés en présence de la presse, a invité les responsables brésiliens à une réunion au cabinet du wali. S'agit-il vraiment d'une situation critique ? Y aura-t-il des négociations avec les Brésiliens pour engager de nouveaux travaux ? Les questions demeurent encore posées. Toujours est-il que le ministre a instruit fermement les Brésiliens de mettre fin à ces anomalies qui se posent toujours et font durer les travaux sur ces chantiers. «S'ils sont incapables de le faire (c'est-à-dire les Brésiliens), le ministère va dégager d'autres moyens pour régler ces problèmes», s'est-il adressé au directeur des travaux publics de la wilaya (DTP) Salim Zahnit. D'autre part, Abdelkader Ouali a instruit le DTP d'ouvrir une voie de circulation pour les automobilistes, avant la trémie de Ziadia, sur le côté nord du pont en attendant l'achèvement des travaux. Notons qu'une étude de réalisation d'une galerie de drainage a été établie depuis le mois du janvier dernier, avec un budget de 16 milliards de centimes pour stabiliser le sol autour des ponts Salah Bey et Sidi Rached. A ce jour, on n'en parle plus. Cette galerie sera réalisée prochainement sur toute la zone située en bas du talus pour drainer les eaux souterraines. La même entreprise brésilienne a été proposée avant pour prendre ce projet, mais après la visite du ministre rien n'a été dit.