L'ouverture, ce mercredi, de la saison estivale à Jijel se fera sans conteste avec les mêmes ingrédients que l'année passée. La seule nouveauté annoncée, si l'on se fie à un communiqué des services de la wilaya, est qu'il n'y aura pas de squat des plages et des parkings. «Au vu de l'exploitation anarchique des plages et des aires de stationnement des véhicules durant les années passées, le wali a insisté sur l'interdiction de toute tentative de squat de ces endroits», lit-on dans ce communiqué. Il faut rappeler que des bandes de délinquants, agressifs et arrogants, souvent à la solde de personnes qui leur procurent parasols et chaises, ont investi, des années durant, et en toute impunité, les plages pour imposer leur diktat aux baigneurs. Affichée une première fois à sa prise de fonction, au mois d'août dernier, soit en pleine période d'une saison estivale des plus anarchiques, cette détermination d'éradiquer ces pratiques mafieuses sur les plages a été le mot d'ordre du wali. Larbi Merzoug a, en effet, averti à plusieurs reprises qu'il ne tolérera aucune présence illégale sur les plages. Outre le défi de venir à bout de ces dépassements, Jijel fera face à son déficit en matière d'hébergement et d'accueil. Se résumant à une vingtaine d'hôtels de modeste standing, quelques campings et des bungalows à réhabiliter pour la circonstance, ses capacités ne peuvent contenir le flux attendu des estivants. Le déficit en la matière est d'autant plus important que l'hébergement chez l'habitant demeure la formule palliative que préfèrent de nombreux vacanciers. Pour cette saison, 23 plages seront autorisées à la baignade, soit une de plus que l'édition précédente. Trois autres plages pourraient être ouvertes, si les réserves formulées sont levées.