Des élus, fonctionnaires de la commune et citoyens dénoncent une pression que vous exercez sur eux. J'ai ôté les délégations de signature aux élus que j'ai attaqués en justice, ce qui est garanti par la loi. J'ai sanctionné tous les fonctionnaires qui n'assument pas leurs tâches convenablement, à l'instar de ceux qui arrivent en retard, ceux qui délaissent leurs bureaux pour vendre des légumes dans le marché ou travailler en tant que taxi clandestin... Quant aux citoyens, je n'ai fait qu'appliquer la loi et la justice tranchera. L'opposition affirme que l'APC n'a même pas réalisé 5% des projets accordés par les autorités. Qu'en pensez-vous ? L'APC a réalisé tous les projets qui lui sont alloués et ils sont opérationnels. On est même en train de construire une unité de traitement de déchets et c'est une première en son genre dans toute l'Afrique du Nord. Elle emploiera plus de 1000 personnes. Pensez-vous que l'APC pourra être dissoute ? Le code communal stipule clairement que je suis élu pour la durée du mandat. Si ceux qui bloquent sont soucieux de l'avenir de leur commune, qu'ils reviennent travailler avant que je ne les remplace en application à l'article 41 du code communal stipulant que les élus poursuivis en justice dans le pénal sont dépermanisés de fait.