J eudi dernier, l'Ecole nationale supérieure maritime (ENSM) de Bou Ismaïl avait célébré sa fin année universitaire en organisant la sortie d'une promotion de 32 diplômés ingénieurs d'Etat en mécanique navale et de 2 promotions de 114 ingénieurs d'Etat, dont une partie en sciences de la navigation et le reste en mécanique navale. Le ministre des Travaux publics et des Transports, Talaï Boudjemaâ, avait présidé cette cérémonie à laquelle étaient présents également le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, l'ambassadeur du Cameroun, une diplomate de l'ambassade de Côte d'Ivoire, les représentants de la Marine nationale, les autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa. Le membre du gouvernement a souligné dans son allocution le rôle déterminant de l'ENSM dans la formation des cadres au profit des entreprises maritimes, de la modernisation de l'administration dans les ports algériens, dans le renforcement de la sécurité maritime, tout en remerciant le gouvernement japonais pour son aide et son soutien pour cet établissement depuis les années 1980. L'ambition relative aux objectifs de l'ENSM, qui devra faire face aux défis, ne peut se matérialiser sans le changement de statut de cet établissement de formation qui relève du ministère des Transports. Les nouveaux choix irréversibles relatifs aux transports maritimes exigent moult révisions dans la formation en vue de se projeter vers l'excellence. Depuis plusieurs années, les gestionnaires qui se sont succédé à la tête de l'ex-Institut supérieur maritime, soucieux de l'avenir, avaient transmis les dossiers (études et propositions, ndlr) pour mener cet établissement vers le haut, autant de démarches qui sont demeurées vaines. Hyproc, une entreprise qui relève de Sonatrach, assure l'emploi pour les diplômés.