- Cité Cosider à Bordj El Bahri : Des problèmes qui pénalisent les résidants Les habitants de la cité Cosider, dans la commune de Bordj El Bahri, déplorent l'état de dégradation de leur cité. En plus de l'absence d'entretien dans les espaces communs aux immeubles, les habitants font face au manque d'éclairage dans les allées de la cité. «Dès la tombée de la nuit, il nous est impossible de mettre les pieds dehors. L'absence d'éclairage profite aux agresseurs et autres malfrats, qui n'hésitent pas à commettre leurs forfaits à la faveur de la noire», déplorent les habitants. Et d'ajouter : «Nous lançons un appel urgent aux responsables locaux afin qu'ils règlent ce problème, car il y va de notre sécurité et de celle de nos enfants» En plus du manque d'éclairage, les espaces attenants aux bâtiments sont dans un état déplorable. Des excavations ponctuent les aires de stationnement, rendant le déplacement des voitures difficile. Signalons qu'à l'entrée de la cité, un caniveau a été réalisé sur toute la longueur de la chaussée, mais ce dernier a été mal fait, si bien que les automobilistes peinent à le franchir. «Ce n'est pas un caniveau. C'est un obstacle pour les voitures !», se plaît à dire un résidant. S'agissant du problème du commerce informel, la cité Cosider est sous l'emprise des marchands, qui y ont élu domicile. En dépit de toutes les démarches menées par les habitations auprès des pouvoirs publics afin qu'ils règlent le problème, rien n'a été fait. Les accès à la cité continuent d'être obstrués par les étals de ces marchands. - Stationnement : Des commerçants squattent la chaussée Après la chasse aux parkingueurs, les services de police doivent maintenant combattre un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur et qui n'est ni plus ni moins que le squat des espaces publics par des commerçants. A travers les rues d'Alger, des centaines de commerçants n'hésitent pas à mettre sur la chaussée toutes sortes d'objets pour s'assurer une place de stationnement. En effet, on peut voir des chaises, des cageots, des paniers à pain et même des sacs de gravats. Tout ceci provoque chez les conducteurs qui cherchent une place où garer un sentiment d'exaspération. Un conducteur suggère à la police de faire la chasse aux commerçants qui accaparent la chaussée. «Le panier ou les chaises sont mis en avant toute la journée pour qu'à la fin un véhicule stationne devant le magasin pendant quelques minutes et reparte aussitôt», s'indigne-t-il. Selon notre interlocuteur, la police devrait interdire ce genre de comportement pour éradiquer ce phénomène.