La liste officielle des candidats africains retenus pour les deux places au conseil de la FIFA (ex-comité exécutif) ne devrait pas être connue avant plusieurs jours. La Confédération africaine de football (CAF) avait arrêté la date du 30 juin 2016 comme date butoir pour ceux qui postulent pour les deux postes à pourvoir au sein du conseil de la FIFA. Jeudi à minuit, la CAF a clôturé l'opération de recueil des candidatures. Le lendemain, vendredi 1er juillet, la liste des candidats a été transmise à la FIFA à l'effet du test d'intégrité que doit subir chaque candidat. Lorsque des candidatures seront validées, la FIFA communiquera à la CAF le résultat du test d'intégrité subi par chacun des postulants. Ceux qui auront subi avec succès ce test seront éligibles au conseil de la FIFA. Cette procédure est nouvelle. La FIFA l'a introduite dans le sillage des réformes adoptées au congrès de février 2016. Le contexte de l'époque l'a imposé. Pour rappel, au printemps dernier, la FIFA a été secouée par une vague de scandales sans précédent. De nombreux responsables et dirigeants de l'instance faîtière étaient impliqués dans les scandales qui continuent d'agiter la FIFA. C'est dans le but d'éviter que pareille situation se reproduise que les initiateurs des réformes adoptées sous le premier mandat du nouveau président de la FIFA, Gianni Infantino, ont introduit les tests d'intégrité auxquels seront désormais soumis tous ceux qui postulent à des fonctions et postes au sein de l'instance internationale. En fait, il s'agit d'une enquête d'habilitation à laquelle doivent se soumettre tous les dirigeants sportifs. La nouvelle secrétaire générale de la FIFA, la sénégalaise Fatima Samoura, a pris ses fonctions après avoir subi, avec succès, le test d'intégrité.