La décision prise par la commission de résolution des litiges de la FAF de libérer le gardien de l'ASO Chlef, Abdelkader Salhi, de tout engagement avec son ancien club, suscite un grand étonnement au sein de l'opinion sportive locale. Elle est d'autant plus énigmatique que le joueur en question est toujours lié par contrat à l'ASO et que la direction de cette formation lui a versé toutes les sommes dues bien avant sa requête, selon des informations sûres en notre possession. Sur quelles bases donc la commission de résolution des litiges de la FAF s'est-elle appuyée pour prendre sa décision? A-t-elle consulté les dirigeants de l'ASO ou s'est-elle précipitée à examiner ce dossier épineux sans se soucier des intérêts de son club formateur ? Autant d'interrogations qui restent pour le moment sans réponses, car le grand perdant dans l'affaire est l'ASO Chlef. Il faut savoir que ce n'est pas tant le départ du portier Salhi pour le CRB qui dérange les dirigeants de l'ASO, mais surtout la façon utilisée par la CRL pour priver l'ASO de ses droits qui laisse les acteurs de l'équipe phare de Chlef sans voix. Une chose est sûre : l'affaire Salhi pourrait ne pas en rester là si les responsables de la LRC s'obstinent à ne pas revoir ce cas dans l'intérêt des deux parties concernées. Un dossier à suivre...