Plus que cinq jours avant l'entame de la compétition face au Honduras. La sélection est-elle prête pour ce premier rendez-vous ? A moins d'une semaine de ce match face au Honduras, on peut dire qu'on est déjà entrés dans le bain de la compétition effective. La préparation est bouclée et c'est le terrain qui tranchera désormais. J'estime que l'équipe est prête pour ce tournoi, notamment après les deux derniers stages effectués depuis le mois de juin, avec les quatre matchs amicaux qu'on a disputés face à l'Irak, un qualifié au JO, puis face à Valence et Grenade en Espagne. Et comment jugez-vous vos chances face à une équipe du Honduras, que vous ne connaissez pas visiblement ? On n'a pas en effet, beaucoup d'information sur notre premier adversaire. Néanmoins, je peux vous dire qu'on n'est pas venus jusqu'à Rio de Janeiro pour faire de la figuration. On visera bien évidement les trois points, surtout que dans ce genre de mini-championnat, il est impératif de faire une bonne entame, avant d'affronter l'Argentine et le Portugal. On est conscient de la responsabilité qui nous incombe dans un groupe difficile, mais on a des atouts et en défendra à fond nos chances de qualification. Après une série inquiétante de quatre défaites en matches amicaux, l'équipe a montré un tout autre visage durant ce mois de Juillet, avec une première victoire face à l'Irak et les deux nuls face à Valence et Grenade. Cela expliquerait-il votre enthousiasme ? Il est vrai qu'après les défaites face à la Palestine, la Corée du Sud à deux reprises, suivie de la défaite face à l'Irak lors de la première confrontation, beaucoup ne donnent pas cher de notre peau durant ces JO. Mais je pense que la réaction de l'équipe lors du second match face à l'Irak, et les joutes livrées en Espagne ont changé la vision des gens sur nos capacités à relever le défi. En réalité, c'est juste que l'équipe se montre à sa vraie valeur à l'approche du tournoi. C'est aussi le fruit d'un travail ininterrompu des mois durant qui commence à donner ses fruits. Je dois préciser, que nous, les joueurs on n'a jamais douté, en travaillant dans la sérénité la plus totale. On n'a jamais prêté attention à ce qui se disait sur la sélection et en compte bien honoré le Football Algérien dans ces JO, 36 ans après l'unique participation de l'EN. Justement, cette EN de 1980 avait passé le cap du 1er tour lors des JO de Moscou et failli atteindre le carré d'AS. Pensez-vous rééditer le même exploit ? Si on est là, c'est pour un but bien précis. Celui d'être la digne représentante de la première équipe nationale de football qui avait pris part à ces JO. Donc il va s'en dire qu'on compte faire mieux, ou au moins réaliser la même performance. On veut honorer l'Algérie, et c'est notre motivation première. La composante de l'EN a connu un changement conséquent avec l'arrivée des Demou, Bendebka, Boounedjah, et des deux émigrés Ait Athmane et Benkebla. Pensez-vous qu'ils donneront le plus escompté ? Le changement est notable entre l'effectif qui avait décroché cette qualification aux JO dans la CAN-2017 en décembre dernier au Sénégal, et celle qui prendra part à la compétition. Les cadres sont toujours là, mais le nouveaux ont indéniablement donné un plus à l'équipe. Il n'y a qu'à voir les résultats et nos prestations lors des derniers matchs amicaux. C'est vraiment de bon augure.