Lancé en avril dernier par l'association Kamel Messaoudi pour la promotion de la musique chaâbie (basée en France), en partenariat avec l'Entreprise d'organisation d'événements culturels et économiques (Emev) de Tizi Ouzou, le concours pour le prix annuel du nom du regretté jeune chanteur populaire a porté son choix, parmi les 160 inscrits des deux rives de la Méditerranée, sur six voix, en bonne voie pour cette première édition de 2016. Un jury de chevronnés en les personnes de Mohamed Abdenour ou P'tit Moh, Nasredine Dalil et Abdelkader Bendamèche, a jeté son dévolu, après des journées de délibérations, sur une sélection de six finalistes qui auront à concourir encore pour l'obtention du prix, avant le 11 décembre prochain, date de la finale qui aura lieu à la salle du Cabaret sauvage, dans le 19e arrondissement de Paris, en France. Ces six «lauréats» de la présélection, opérée fin juillet dernier, sont Youcef Benyeghzer, Arezki Ameziane, Ismahane Amouchas, Mehdi Ferhat, Arezki Ouali et Lamine Sadi. A noter que le finaliste lauréat(e) du prix Kamel Messaoudi, suivant le règlement institué par les organisateurs, se verra offrir l'enregistrement d'un album et bénéficiera d'une tournée dans plusieurs pays du globe. L'objectif visé par ce concours, selon la présidente de l'association, Mme Fariza Slamani, est de permettre à des talents inconnus ou enfouis quelque part à travers des coins de l'Afrique du Nord ou de l'Europe de sortir de l'ombre et de se faire connaître, au grand bonheur des nombreux passionnés de cette musique. C'est assurément aussi un hommage à perpétuer à la mémoire de cet enfant natif de Bouzaréah (Alger), aux parents d'origine de la contrée d'Ath Jennad (Tizi Ouzou), qui aurait pu sublimer le chaâbi, de par son enchanteresse voix et de ses textes «imagés», n'était ce fatal accident qui l'emporta «prématurément», le 10 décembre 1998, à un âge si précoce (37 ans).