Voilà déjà plus de sept mois que le projet de voirie devant nous permettre de nous débarrasser des fosses septiques tarde à voir le jour. La saison hivernale approche et nous appréhendons d'autres obstacles qui risquent de laisser les habitants du camp dans une marre d'eaux usées. » C'est ainsi qu'un groupe de citoyens, habitant tous au camp Naftec R3 à Ben M'hidi, a tenu à attirer l'attention des pouvoirs publics sur une situation qu'il jugent incompréhensible. « Le projet dont les travaux ont débuté est à l'arrêt depuis pas mal de temps. Il se trouve qu'un obstacle de passage est venu perturber l'avancée des travaux. En effet, l'APC qui avait ordonné le démantèlement d'une clôture érigée par un voisin et qui gênait le passage des canalisations n'a pas jugé utile de débarrasser le site. Au contraire, elle tarde à le faire gênant ainsi l'entrepreneur. Nous avons contacté tous les responsables mais à ce jour rien n'a été entrepris », expliquent les citoyens. Cette situation, qui n'est qu'un infime exemple de la dégradation du cadre urbain de Ben M'hidi, se singularise par un fait étrange. Pourquoi l'APC a-t-elle jugé juridique et nécessaire le fait de démonter une cloison privée pour le motif qu'elle constitue un obstacle devant le passage de la voirie pour laisser traîner la ferraille sur les lieux mêmes ? Qui a intérêt à faire tarder ce « miniprojet » et que cherche-t-on à travers ces obstacles qu'on « invente » pour bloquer le bloquer ? Les habitants du camp se le demandent !