L'ex-demi offensif de charme des années 1970 de la JSMT s'est éteint, hier, à l'hôpital de Tiaret à l'âge de 68 ans. Celui qui constituait, avec son compère Tas Abed, un duo de charme a finalement quitté ce bas monde au terme d'une longue lutte avec la maladie. Soucieux de lui rendre un digne et vibrant hommage à la hauteur de sa stature, les autorités locales avec l'appui de ses coéquipiers lui ont organisé en 2013, lui et Mohamed Zaoui, un grand jubilé. Des moments sportifs et festifs tenus en présence d'internationaux, de beaucoup d'amis et devant une foule en extase au stade Kaïd Ahmed plein à craquer. Le talentueux Madjid, rendu célèbre par ses dribbles déroutants, n'a pas abdiqué pour le football en dépit d'un mal qui l'atteignait précocement. Après avoir raccroché ses crampons, il s'est consacré aux entraînements des jeunes catégories. Il en fera de même avec d'autres clubs de la wilaya. «Pour avoir été à ses cotés durant cette époque là, je garde de lui l'image d'un homme sage, affectueux et profondément nostalgique de la belle époque d'Ezzerga et cette génération composée des Tahar, feu Krimo, les Banus, Tas, Zitouni, Benmessaoud, Okat, Kharoubi, Nouar, Hadj Saadoune, Bouamama, Beddiar, Beladjine, Seddik, entre autres. Il fut l'un des meilleurs techniciens que la JSMT a possédé», témoigne l'international Mohamed Braik, Alias Banus. Evoquer Ould Bachir à Tiaret, c'est incontestablement parler de cette noble famille et cette trempe de dirigeants que furent Hadj Abdelkader, Meziane, Hadj Ahmed et même Malik qui nous a quittés il y a peu. Le défunt sera inhumé ce lundi au cimetière de Tiaret. Sa mort a profondément marqué ses amis et sa famille. Sincères condoléances aux Ould Bachir, à sa veuve et à ses quatre enfants. Qu'il repose en paix.