Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a souligné, hier à New York, que la solution politique, fondée sur le diptyque du dialogue interlibyen inclusif, et la réconciliation nationale sont «seules à même de préserver la souveraineté, l'intégrité territoriale, l'unité de la Libye et la cohésion de son peuple loin de toute ingérence extérieure». La déclaration a été faite lors d'une conférence ministérielle sur la Libye présidée conjointement par John Kerry, secrétaire d'Etat américain, et Paolo Gentiloni, ministre des Affaires étrangères de l'Italie. M. Messahel a réitéré «l'appui ferme et constant» de l'Algérie au processus politique initié par les Nations unies visant au «règlement définitif» du conflit à travers la mise en œuvre de l'accord politique libyen signé en décembre 2015. Il a encouragé le Conseil présidentiel à former un gouvernement de «large union nationale, représentant toutes les forces politiques» et appelle la Chambre des représentants à «endosser ce gouvernement». Il a «mis en garde» contre les conséquences découlant de l'absence d'une solution «convergente» pour mettre fin à cette crise. Il a estimé que la Libye disposait de «ressources humaines et matérielles susceptibles de lui permettre de transcender les difficultés actuelles», appelant toutes les parties dans ce pays à s'unir autour des efforts de règlement par la mise en œuvre de l'accord politique du 17 décembre 2015.