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Je ressens l'énergie incroyable qui l'habitait
Yahia Belaskri. Auteur de Abd El-Kader. Le combat et la tolérance
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2016

Dans un livre illustré*, l'écrivain et journaliste Yahia Belaskri retrace la vie aventureuse et le destin exceptionnel de l'Emir
Abd El-Kader.
- Des livres sur l'Emir, il y en a eu quelques-uns déjà. Pourquoi avoir choisi cette figure après avoir écrit sur Camus et Fanon ?
Effectivement, il y a déjà une belle production sur l'émir Abd El-Kader et nombre de travaux d'historiens par ailleurs remarquables. Ce texte n'est bien entendu pas un travail d'historien, car je ne le suis pas. Ecrivain, j'ai été fortement séduit par la personnalité d'Abd El-Kader. Et j'avais envie de l'aborder personnellement, sensiblement, tel que je ressens l'énergie incroyable qui l'habitait.
J'ai écrit sur Camus parce qu'il m'interrogeait et que j'avais envie à mon tour de l'interroger. Frantz Fanon, quant à lui, reste un phare essentiel pour moi, ma génération. Mais la figure d'Abd El-Kader est aussi essentielle. De toute façon, dans mon cheminement, je veux interroger et convoquer tout le monde : les vivants et les morts, de saint Augustin à Abane Ramdane, en passant par la Kahina.
- Entre les lignes, on perçoit aussi que vous avez aussi voulu raconter Abd El-Kader à travers votre rapport à lui et à l'Algérie...
Très juste. Mon rapport à Abd El-Kader est empreint d'amour et de reconnaissance pour l'héritage qu'il m'a laissé. Je pensais que je n'avais pour legs que les cimetières, mais voilà que je découvre quelques branches auxquelles m'accrocher.
- On sent aussi que vous avez mis l'accent sur les valeurs qu'il incarne, en particulier un islam tolérant. A vos yeux, et au regard de l'actualité, est-ce aussi cela qui a guidé votre choix, la nécessité de mettre en avant un certain islam ?
C'est totalement en prise avec la réalité d'aujourd'hui. Devant cette violence inouïe qui menace de nous couvrir d'obscurité, j'ai exhumé un de mes aïeux pour leur dire que je ne les reconnais pas, car j'ai de qui tenir. Et cet homme qui disait, au XIXe siècle : «Tout être est mon être», rejoint un autre enfant de cette terre, chrétien lui, saint Augustin, qui disait : «Rien de ce qui est humain ne m'est étranger.»


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